Alors que la loi de dépénalisation de l’homosexualité au Gabon a été adoptée par l’Assemblée nationale et est en cours d’examen au Sénat et que la société gabonaise parait divisée sur ce sujet, un certain nombre de personnalités ont pris position en faveur de ce texte. C’est le cas de la directrice générale de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA), Alia Maeva Bongo Ondimba.
Ceux qui s’abritent derrière la morale, les convictions religieuses ou les traditions pour justifier leur opposition à la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon en prennent pour leur grade et sont remis à leur place. C’est ce que l’on retient des propos d’Alia Maeva Bongo Ondimba.
« Les véritables valeurs morales sont celles que l’on inculque à nos enfants : bienveillance, tolérance, respect, amour. L’orientation sexuelle n’en ai pas un. Elle n’est ni un délit, ni un crime. De la pédophilie à l’inceste aux crimes rituels, voila des débats qui concernent nos traditions et nos religions », fait observer la patronne de l’AGASA sur son compte Twitter.
Celle-ci insiste par ailleurs sur le fait que « la dépénalisation n’est pas la légalisation. Elle supprime simplement les sanctions pénales encourues pour des actes contraires à la loi ». Manière de clarifier un débat que certains, intentionnellement ou non, contribuent à obscurcir.
Et Alia Maeva Bongo Ondimba de conclure sa profession humaniste en appelant les Gabonais à « ne (pas se tromper) pas de combat (au risque d’)aller lyncher dans les rues nos concitoyens. »
