Alors que le nombre de cas positifs au Covid-19 baisse tendanciellement depuis près d’un mois, le gouvernement gabonais a, ce mardi 30 juin, pris une série de mesures en vue d’alléger les dispositions très strictes prises en mars et avril derniers afin de freiner la propagation de l’épidémie. Parmi elles, figure l’autorisation de circuler à nouveau partout sur le territoire à compter de ce mercredi 1er juillet.
C’est l’un des signes les plus tangibles du retour à la normale. Et c’est peu dire que les Gabonais l’attendaient avec impatience.
Ce mardi 30 juin, le gouvernement gabonais a décidé d’autoriser à nouveau les Gabonais à circuler partout et par tout moyen (terrestre – routier et ferroviaire -, maritime et aérien) sur toute l’étendue du territoire nationale.
C’est le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha qui l’a déclaré à l’occasion de la conférence de presse réunissant le premier ministre et les différents membres du gouvernement impliqués dans la gestion de la crise du Covid-19.
Cette possibilité donnée à tous les Gabonais est toutefois assortie de certaines précautions de santé publique : respect des mesures barrières et de distanciation sociale, port du masque obligatoire et présentation d’un test négatif au Covid-19 datant de 5 jours maximum.
« Nous serons intransigeants quant au respect de ces prescriptions à fait savoir le ministère de l’Intérieur qui a annoncé une multiplication des contrôles. « En cas de non-respect, les sanctions seront automatiques et sévères », prévient-il.
Considéré par les institutions internationales (ONU, OMS, etc.) comme l’un des meilleurs élèves de la riposte face au Covid-19 en Afrique, le Gabon – pays qui teste le plus sa population par tête d’habitant, affiche l’un des taux de guérison le plus élevé et l’un des taux de létalité le plus bas du continent – amorce ainsi un déconfinement progressif.
La stratégie du gouvernement est d’entamer la relance des activités économiques et sociales tout en appliquant le principe de précaution en matière sanitaire afin de parer à tout éventuel retournement de tendance. D’où l’approche incrémentale retenue.
