Mercredi 15 janvier, le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba a reçu au Palais du Bord de mer une délégation conduite par Ezechiel Nibigira, le ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération internationale et président du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine pour le mois de Janvier 2020, ainsi que Bintou Kéita, la sous-secrétaire générale des Nations Unies pour l’Afrique.
Au cours de cette audience, un compte rendu des travaux de la 7éme réunion du Conseil de Paix et Sécurité de l’Union Africaine qui s’est tenue les 13 et 14 janvier derniers à Libreville a été présenté au Président gabonais, indique un communiqué officiel.
Pour rappel, ces assises, qui se tenaient pour la première fois depuis 14 ans dans la capitale gabonaise, avaient pour objectif le renforcement de la collaboration et de la coordination entre l’Union Africaine, les Nations Unies et les trois pays africains Membres non Permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur les questions de paix et de sécurité d’une part et l’examen de la problématique visant à faire taire les armes en Afrique en 2020. Les dossiers libyens et centrafricains ont accaparé une bonne partie des échanges.
Selon différentes sources au sein du Palais du Bord de mer, Ali Bongo Ondimba pousse à une plus grande coopération entre les Nations Unies, l’Union Africaine et la CEEAC pour garantir la paix et la sécurité sur le continent et en particulier en Afrique centrale.
Pour rappel, lors du sommet sommet extraordinaire de la CEEAC – dont le chef de l’Etat gabonais est le président en exercice – le 18 décembre dernier à Libreville, d’importantes réformes institutionnelles ont été adoptées, dont l’une visant à renforcer le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale (COPAX) afin précisément d’assurer une meilleure coordination sur le plan sécuritaire entre les onze membres de cette organisation sous-régionale en Afrique centrale.
