[Scoop] Entendu actuellement au B2, Pierre-Alain Mounguengui, le patron du football gabonais, risque au minimum trois ans de prison ferme

Les heures de Pierre-Alain Mounguengui à la tête de la Fegafoot semble compter © DR

Suite aux aveux faits par Serge Mombo, l’ancien président de la Ligue de football de l’Estuaire, le mettant directement en cause, Pierre-Alain Mounguengui, le président de la Fédération gabonaise de football est entendu depuis ce matin du jeudi 21 avril par la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM).

« Il est reproché à M. Pierre-Alain Mounguengui de n’avoir pas dénoncé des crimes dont il a eu connaissance. Sur ce point, les éléments matériels que nous avons collecté nous laissent aucun doute », explique une source proche de l’enquête.

Selon l’article 170 du Code pénal, « quiconque, ayant connaissance d’un crime déjà tenté ou consommé, n’a pas, alors qu’il était encore possible d’en prévenir ou limité les effets, averti aussitôt les autorités administratives ou judiciaires, est puni d’un emprisonnement de trois ans au plus et d’une amende de 1.000.000.000 de francs au plus ou de l’une de ces deux peines seulement ».

Selon d’autres sources, il pourrait ne s’agir dans le cas de Mounguengui que d’une « incrimination a minima ». « Il y a un faisceau de présomptions selon lequel M. Mounguengui aurait pris une part active dans l’organisation de ce vaste réseau criminel de pédophilie. Nous sommes en train d’effectuer les vérifications matérielles d’usage pour voir ce qu’il en est », précise l’une d’entre elles.

En ce cas, c’est une peine autrement plus lourde qui pourrait être infligée au mis en cause.

Quoi qu’il en soit, son sort à la tête de la Fegafoot semble d’ores et déjà scellé.

Plus d’informations à venir dans nos prochaines éditions.