Rose Christiane Ossouka Raponda représente le président gabonais Ali Bongo Ondimba aux obsèques du premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko

Rose Christiane Ossouka Raponda s'est entretenue ce mercredi 17 mars 2021 avec le président ivorien Alassane Dramane Ouattara, en marge des obsèques de Hamed Bakayoko © DR

Très populaire, le premier ministre ivoirien a succombé à un cancer fulgurant le 10 mars en Allemagne. Le pays, qui perd son deuxième chef de gouvernement en huit mois, observe un deuil national de huit jours. Hamed Bakayoko sera inhumé à Seguéla dans le nord-ouest vendredi.

Cette journée d’hommage à Hamed Bakayoko, qui s’est étirée jusque dans la soirée,  a débuté par un recueillement officiel et très solennel à la présidence au Plateau, un quartier d’Abidjan.

L’ensemble des ministres et les représentants d’institutions étaient présents, ainsi que de nombreuses personnalités étrangères : des chefs d’États comme le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le Togolais Faure Gnassingbé ou le Ghanéen Nana Akufo Addo, et des premiers ministres à l’instar de la Gabonaise Rose Christiane Ossouka Raponda.

« Ce mercredi à Abidjan, j’ai représenté le président de la République, Ali Bongo Ondimba, lors de la cérémonie d’hommage de la nation à feu Hamed Bakayoko […] J’ai salué, à cette occasion, la mémoire d’un grand homme d’État, pleinement engagé dans le développement de son pays », a indiqué sur son compte Twitter, sur lequel elle est très active, la cheffe du gouvernement gabonais.

En marge de cette cérémonie d’hommage, celle-ci s’est entretenue avec le chef de l’Etat ivoirien Alassane Dramane Ouattara (notre photo) à qui elle a remis un message personnel du président gabonais Ali Bongo Ondimba.

Pour rappel, le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko est décédé le 10 mars 2021 en Allemagne des suites d’un cancer. Lors de la cérémonie d’hommage de ce mercredi 17 mars, il a été élevé à la dignité de Grand-croix de l’ordre national à titre posthume.

Pour Rose Christiane Ossouka Raponda, il s’agit du deuxième déplacement à l’international en moins d’une semaine. Le 12 mars dernier, elle s’était rendue à Bata, capitale économique de la Guinée équatoriale, frappée quelques jours plus tôt par l’explosion d’un dépôt d’armes et de munitions dans une caserne militaire qui a fait plus de 100 morts et 600 blessés, selon un bilan encore provisoire (lire notre article). Le Gabon a fait, à cette occasion, un don de 500 millions de francs CFA à son voisin guinéo-équatorien (lire notre article).