Guy-Maixent Mamiaka, le nouveau ministre de la Protection sociale a rendu visite ce mardi 15 mai à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Un organisme qui connait un redressement progressif depuis qu’un nouveau manager, Renaud Allogho Akoue, a été nommé à sa tête il y a quelques mois.
Nommé le 4 mai dernier au ministère de la Protection sociale, Guy-Maixent Mamiaka s’est rendu ce matin pour sa première sortie officielle à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Une visite de courtoisie mais aussi de prise de contact avec les équipes de la Caisse. Pour l’occasion, M. Mamiaka était accompagné de Jonathan Ntoutoume Ngome, le ministre délégué auprès du ministre de la Protection sociale et de la Solidarité nationale.
Détendu et souriant, le ministre de la Protection sociale, après avoir rappelé l’importance de la CNAMGS « dans la politique sociale du chef de l’Etat », a déclaré son attachement à l’assurance maladie universelle, c’est à dire étendue à tous les Gabonais.
Lors de cette visite, Guy-Maixent Mamiaka s’est en particulier entretenu avec Renaud Allogho Akoue, le directeur général de la CNAMGS, dont il est le ministre de tutelle. M. Allogho Akoue a d’ailleurs profité de la présence du ministre pour lui présenter, au cours d’une séance de travail, les grandes lignes de son « plan stratégique quinquennal 2018-2022 ». En effet, dans les cinq prochaines années, la CNAMGS ambitionne de faire bénéficier quelque 800 000 nouveaux Gabonais au régime de l’assurance maladie.
Nommé il y a tout juste quelques mois, en octobre 2017, à la tête de la CNAMGS à la place de Michel Mboussou, Renaud Allogho Akoue, âgé de 39 ans et qui vient du secteur privé (il était jusqu’alors le secrétaire général de la compagnie d’assurance OGAR), incarne la montée au pouvoir, souhaitée par Ali Bongo Ondimba, d’une nouvelle génération censée réformer en profondeur l’appareil administratif gabonais. Dès sa prise de fonction, le nouveau DG de la CNAMGS a entrepris d’importantes réformes visant à rendre plus efficace cette institution, considérée comme l’un des piliers de la politique sociale au Gabon. C’est elle notamment qui est en première ligne dans la mise en oeuvre de la gratuité des frais d’accouchement, une mesure emblématique entrée en vigueur en mars dernier au Gabon.
