L’échange entre le chef de l’Etat gabonais et l’ancien secrétaire général de l’ONU qui dirige aujourd’hui le Centre for Global Citizens, a eu lieu hier lundi 4 mai par vidéo call.
« Échange constructif ce lundi avec l’ex-Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki Moon. La pandémie de Covid-19 et les dérèglements climatiques, qui déstabilisent nos économies et menacent nos sociétés, appellent des initiatives inédites et d’envergure pour promouvoir un modèle de développement durable, davantage respectueux de l’Homme et de la Nature. Pour notre Planète et notre Humanité, le moment est décisif », a écrit Ali Bongo Ondimba sur sa page Facebook.
Très en vue depuis le début de la crise du Covid-19, le président gabonais est également reconnu comme l’un des dirigeants les plus engagés en Afrique dans la lutte contre le réchauffement climatique et la défense de l’Accord de Paris conclu en 2015.
Pour les autorités gabonaises, le lien entre non-respect de l’environnement (notamment la déforestation) et la propagation des pandémies (SRAS, Covid-19…) fait peu de doutes. « Nous devons tirer les leçons que la crise du COVID-19 nous enseigne. Une leçon poignante de cette pandémie est qu’elle trouve son origine dans une rencontre contre nature entre une chauve-souris et un pangolin, arrachées à leur habitat naturel et entassées dans un marché de viande. Pour moi, le message est clair : détruisez la nature et nous risquons de ressentir sa colère », a déclaré le ministre gabonais de l’Environnement et des Forêts, Lee White, le 28 avril lors de la 11e édition du Dialogue de Petersberg sur le climat (lire notre article).