Ce samedi 26 août, le Gabon organise les premières élections générales de son Histoire. Le même jour, seront organisées des locales, des législatives et, bien entendu, une présidentielle.
Le chef de l’Etat, qui brigue sa propre succession, part grand favori du scrutin.
« En raison du bulletin unique, cette élection , qui lie le sort du candidat au présidentiel et aux législatives, est un avantage pour la majorité qui est, de loin, la mieux implantée dans les 143 circonscriptions législatives que compte le pays », explique un universitaire de l’UOB.
Face à Ali Bongo Ondimba, 13 autres candidats, d’opposition ou indépendants, tenteront de le challenger. Parmi eux, le candidat d’Alternance 2023, Albert Ondo Ossa, que beaucoup qualifient de « baudruche médiatique. » « Les médias parlent beaucoup de lui mais son potentiel électoral semble limité, quand bien même il bénéficie du soutien des principaux partis d’opposition. Il s’est lancé trop tard et pour beaucoup, cet ancien ministre d’Omar Bongo est soit un inconnu, soit un homme du passé », explique un expert des questions électorales en Afrique centrale.
D’autres candidats, en revanche, pourraient bien créer la surprise : parmi eux, le vice-président Pierre-Claver Maganga Moussavou (PSD) ou encore Gervais Oniane (UPR), auteur d’une campagne remarquée.