C’est ce qu’a déclaré l’ex-premier ministre lors de la présentation de Camelia Ntoutoume aux structures de base du Parti démocratique gabonais (PDG) du 1er arrondissement de Ntoum le week-end dernier, tout en renouvelant son « indéfectible loyauté » au chef de l’Etat. Des déclarations qui mettent un terme aux rumeurs les plus folles.
« Le développement que l’on veut, il n’y a que le Parti démocratique gabonais (PDG) qui peut le faire sous la conduite éclairée du Distingué camarade président (Ali Bongo Ondimba, NDLR) », a déclaré Julien Nkoghe Bekalé le week-end dernier lors de la présentation aux structures de base du PDG du 1er arrondissement de Ntoum de Camelia Ntoutoume, le ministre délégué à l’Education nationale.
« Nous devons soutenir l’action du Distingué camarade président, seul gage de stabilité de nos institutions mais aussi seul gage de développement », a-t-il poursuivi à l’occasion de sa première prise de parole publique depuis la passation de charges à la Primature le 23 juillet dernier. Et d’insister : « Je serai avec lui pour toujours ».
Pas de rancune donc, ni même d’amertume contrairement à ce que certains dans l’opposition ont tenté de laisser croire. L’ex-chef du gouvernement fait d’ailleurs régulièrement l’objet de cabales et autres calomnies sur les réseaux sociaux (lire notre article).
« Ce n’était pas facile »
Nommé premier ministre en janvier 2019 en remplacement de feu Emmanuel Issoze Ngondet (décédé en juin dernier), Julien Nkoghe Bekalé a été remplacé à son poste le 18 juillet dernier au profit de Rose Christiane Ossouka Raponda. 18 mois à la Primature, a-t-il assuré, « ce n’était pas facile », a-t-il d’ailleurs indiqué dans son discours.
Élu député lors des élections législatives d’octobre 2018, dès le premier tour avec 58,08 % des voix, dans la circonscription du premier siège du département du Komo Mondah (commune de Ntoum) dans sa province natale de l’Estuaire, et par ailleurs, membre du Comité permanent du bureau politique du PDG, Julien Nkoghe Bekalé devrait désormais se consacrer à sa mission de parlementaire, ainsi qu’à la vie de son parti, en particulier dans sa circonscription.