Alors que la presse internationale avait indiqué que la nouvelle présidente de l’UN avait été élue le 13 novembre dernier lors d’un Congrès avec une seule voix d’écart (sur 654 votants) face à son rival Paul-Marie Gonjout, celle-ci a affirmé dans une interview au quotidien L’Union hier, lundi, qu’elle l’avait emporté avec 10 voix d’écart.
« Explosion de joie dès l’annonce des résultats. Paulette Missambo a vaincu son jeune frère Paul-Marie Gondjout de justesse. Un point d’écart a départagé les deux challengers. Aussitôt, Paul Marie Gondjout un peu sonné, s’est levé pour aller féliciter l’élue », a indiqué RFI dans son reportage diffusé le lendemain de l’événement (disponible ici).
Une victoire en réalité mal digéré par le vaincu du jour et ses partisans. « Une seule voie d’écart sur 654 votants, c’est extrêmement suspect. Un recomptage des voix aura dû avoir lieu », tempête un des lieutenants de Paul-Marie Gondjout.
Face à l’ampleur de la contestation interne et au risque de scission du parti, les « stratèges » qui entourent Paulette Missambo semblent avoir trouvé la solution. En quelques jours, l’écart d’une voix s’est élargi pour atteindre la dizaine.
Voici en effet ce qu’a déclaré la nouvelle présidente de l’UN dans son interview au journal L’Union : « Je l’ai emporté de 10 voix, c’est la démocratie. Même si c’était d’une voix, c’est celui qui a une voix de plus qui gagne ».
Soit une multiplication par dix en l’espace de dix jours…
