Plusieurs associations de parents d’élèves ont mis en cause les syndicats d’enseignants, coupables selon elles d’avoir poussé les lycées, les collégiens, mais aussi des élèves du primaire dans la rue, au risque de leur faire prendre des risques insensés.
Les manifestations d’élèves contre la réforme des critères d’obtention des bourses étudiantes ont mis dans la rue des centaines de jeunes gabonais dans différentes villes du pays.
D’emblée, les associations de parents d’élèves ont dénoncé des mouvements suscités et organisés par des syndicats d’enseignants, en particulier le Sena,
Très vite, celles-ci ont fustigé du doigt l’irresponsabilité des promoteurs de ces marches qui font courir des risques insensés aux élèves.
Aujourd’hui, celles-ci pointent du doigt l’âge très jeune des manifestants. « On a vu des élèves dans la rue âgés de 8, 9 ou 10 ans [NDLR : voir photo]. C’est scandaleux et irresponsable. Que ceux qui manipulent nos enfants en répondent. Ils seront tenus pour responsables si un drame survenait », prévient l’un de ces responsables d’association de parents d’élèves. « Nos enfants ne sont pas de la chaire à canon pour syndicat », dénonce-t-il.
