Alors que s’est ouverte dimanche 2 décembre la 24ème Conférence des Nations unies sur le climat à Katowice en Pologne, le Gabon y est l’un des pays africains les plus en vue.
Du 2 au 14 décembre, le monde s’est donné rendez-vous en Pologne pour défendre la planète. Parmi eux, le Gabon, réputé en pointe sur les questions d’environnement, y est l’un des plus attendus.
Pour préparer au mieux l’événement, un comité de préparation a été mis sur pied il y a quelques mois afin de définir la position du Gabon sur les principaux enjeux qui seront discutés lors de cette grand-messe annuelle sur le climat.
Parmi ceux-ci figurent notamment le sauvetage de l’Accord de Paris adopté lors de la Cop21 en 2015, la relance de la dynamique impulsée à cette occasion (qui s’est étiolée depuis), la garantie de l’équité vis-à-vis de toutes les parties engagées dans ce processus, particulièrement l’Afrique, continent le moins émetteur de CO2 mais qui subit le plus durement les conséquences du réchauffement climatique.
Si le Gabon est particulièrement attendu lors de cette COP 24, c’est à la fois en raison de ses atouts écologiques (le pays est recouvert sur près de 85 % de son territoire par une épaisse forêt, la forêt équatoriale, qui est, après la forêt amazonienne le second poumon vert de la planète) ; mais aussi en raison de son volontarisme politique (le Gabon s’est très tôt emparé de l’enjeu écologique ; à preuve, le président Ali Bongo Ondimba préside le Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur le changement climatique – CAHOSC).
Ali Bongo Ondimba poursuivant sa convalescence au Maroc après des ennuis de santé, la délégation gabonaise est conduite par le ministre des Affaires étrangères, Régis Immongault Tatangani.
