Opération anti-corruption : La France fait-elle pression sur le Gabon ? La réponse d’Alain-Claude Bilie-By-Nze

Alain-Claude Bilie-By-Nze s'entretenant avec le président Ali Bongo Ondimba mercredi 4 décembre à l'issue de la cérémonie de prestation de serment du nouveau gouvernement @ DR

Ce vendredi sur Twitter, le ministre des Affaires étrangères gabonais a apporté un démenti très ferme aux « informations » contenues dans La Lettre du Continent dans son édition parue cette semaine. 

« Si le gouvernement gabonais a beaucoup communiqué (dans le cadre de l’opération anti-corruption, il a été beaucoup moins disert sur les demandes d’explications pressantes que lui adresse depuis une semaine la diplomatie française. Et pour cause : six des responsables gabonais mis en cause détiennent également la nationalité française », (à l’instar de) Brice Laccruche Alihanga », a écrit La Lettre du Continent dans sa dernière livraison.

Faux, a rétorqué ce vendredi sur son compte Twitter le ministre gabonais des Affaires étrangères. « Le Gabon n’a subi aucune pression des autorités françaises au sujet des enquêtes et interpellations auxquelles procèdent actuellement les autorités judiciaires de notre pays. Cette rumeur est une pure invention qui n’engage que ses auteurs », a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nze sur son compte Twitter.

Et le ministre des Affaires étrangères d’ajouter : « Seules les visites consulaires ont été sollicitées par le Consulat Général de France au Gabon et accordées par les autorités gabonaises compétentes, conformément aux dispositions de la Convention de Vienne sur les relations consulaires. »

Depuis deux jours, sur les réseaux sociaux, nombreux sont les Gabonais à partager l’article 7 du Code de la nationalité au Gabon : « Toute personne possédant, en plus de la nationalité gabonaise, une autre nationalité ne peut se prévaloir au Gabon que de la nationalité gabonaise. » Dura lex, sed lex.