Interpellé le 3 décembre dernier dans le cadre de la vaste opération anti-corruption au lendemain de son limogeage du gouvernement, l’ex-directeur de cabinet de la Présidence et éphémère ministre a été placé ce vendredi en fin d’après-midi sous mandat de dépôt et écroué à la Prison centrale de Libreville.
Sa chute est aussi brutale que fut fulgurante son ascension. Cet après-midi, Brice Laccruche Alihanga a été placé sous mandat de dépôt après avoir été entendu par un juge d’instruction de la Cour criminelle financière spéciale qui lui a notifié les charges retenues contre lui.
Celles-ci sont particulièrement lourdes : malversations financières, détournement de fonds publics, blanchiment de capitaux en bande organisée, de concussion de faux et usage de faux.
L’ex-étoile montante de la vie politique gabonaise passera donc ce soir sa première nuit à la prison centrale de Libreville, plus connue sous le nom de Sans famille. Il y retrouvera la quinzaine d’ex-hauts responsables publics également visés dans le cadre de cette opération anti-corruption d’une ampleur inédite au Gabon et qui font tous partie de sa garde-rapprochée.
