OIF : Le Gabon prend la tête du groupe de suivi sur Haïti

Les mouvements de protestation se sont multipliés ces dernières semaines en Haïti, comme ici le 28 octobre dernier à Port-au-Prince, la capitale © DR

Pour la diplomatie gabonaise, c’est un joli succès en même temps qu’une forme de reconnaissance. Celle-ci est réputée être l’une des plus actives en Afrique.  

La 36e session de la Conférence ministérielle de la francophonie (CMF) s’est achevée jeudi 31 octobre dernier dans la Principauté de Monaco sur un succès diplomatique pour le Gabon.

Le pays s’est vu confier la présidence du groupe de suivi restreint sur Haïti. C’est l’ambassadeur, haut-représentant du Gabon en France et représentant permanent du Gabon auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) Flavien Enongoué, qui assumera cette fonction.

Sa mission : faire que les initiatives de l’OIF permettent à Haïti de sortir de la crise multidimensionnelle dans laquelle le pays est englué depuis de très longues années.

Le Gabon entretient des relations étroites avec Haïti. A preuve, le grand nombre de cadres gabonais formés par des enseignants haïtiens venus dans le pays.

Pour la diplomatie gabanaise, il s’agit d’une marque de reconnaissance. Il faut dire que celle-ci est réputée être l’une des plus actives sur le continent africain. Le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, est l’un de ceux qui se rend le plus souvent dans les grandes conférences internationales. Après un repos forcé de quelques mois dû à un AVC en novembre 2018, celui-ci devrait dans les tout prochains jours repartir à l’international pour y rencontrer ses homologues, un exercice qu’il affectionne tout particulièrement.

Lors de ces assises de l’OIF à Monaco, c’est le ministre des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, qui a représenté le Gabon.