Noureddin Bongo Valentin, Jean Luc Ndong Amvame, Hubert Ella Ekogha, Jean Ping, Ballack Obame, Willy-Conrad Asseko… Les tops et les flops cette semaine au Gabon

Noureddin Bongo Valentin a été nommé conseiller spécial du président du PDG, Ali Bongo Ondimba © DR

Qui s’est positivement distingué cette semaine au Gabon ? Qui s’est, à l’inverse, négativement illustré ? Nous avons sondé une trentaine de personnalités de toutes sensibilités, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Voici leur réponse.

LES TOPS 

Noureddin Bongo Valentin. Celui qui occupe depuis décembre 2019 les fonctions de coordinateur général des affaires présidentielles à la Présidence de la République a été nommé vendredi conseiller stratégique du président du Parti Démocratique Gabonais, Ali Bongo Ondimba. La confirmation que Noureddin Bongo Valentin est, dans le champ institutionnel comme politique, le véritable bras droit du chef de l’Etat (lire notre article).

Colonel Jean Luc Ndong Amvame. Lors du conseil des ministres du lundi 6 septembre, celui qui fut responsable de la sécurité présidentielle pendant 7 ans (de 2014 à 2020), a été nommé au prestigieux poste d’attaché de défense auprès de l’Ambassade du Gabon à Pékin. Une sacrée promotion pour ce fidèle d’entre les fidèles du président Ali Bongo Ondimba, connu pour sa loyauté irréprochable (lire notre article). La Chine est en effet considérée, du point de vue de Libreville, comme une puissance désormais « égale » à celle des Etats-Unis.

Hubert Ella Ekogha. Le directeur technique de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) a été nommé, en plus de ses fonctions actuelles, conseiller spécial du président Ali Bongo Ondimba à l’occasion du conseil des ministres du lundi 6 septembre. La reconnaissance de ce grand professionnel, qui a contribué à faire des écogardes gabonais un modèle envié partout ailleurs en Afrique, intervient à quelques semaines de la COP 26 dont le Gabon, chef de file des négociateurs africains, sera l’un des pays les attendus (lire notre article).

LES FLOPS

Jean Ping. Cette semaine, l’ex-candidat unique de l’opposition lors de la présidentielle de 2016 a essuyé une polémique sur les réseaux sociaux de la part de ses propres partisans au sein de la diaspora. Alors qu’une poignée d’entre eux a « célébré » le 31 août dernier la « Journée des martyrs » à grand renfort de publications sur les réseaux sociaux, Jean Ping a mis plus d’une semaine pour les féliciter (il ne l’a fait que le lundi 6 septembre sur Twitter après qu’il a été de façon pressante « invité » à le faire). Un manque de réactivité perçu par certains militants de l’opposition au sein de la diaspora comme un manque de reconnaissance.

Ballack Obame. Condamné à 2 ans de prison et 7 mois pour « faits de propagande » à l’occasion de la tentative de coup d’Etat manqué de janvier 2019 et « incitation faite à la population de se soulever contre les institutions », le jeune activiste et militant de l’opposition radicale a été libéré ce mercredi. Il reste toutefois redevable de la somme de 5 millions de FCFA d’amende et de 10 millions de FCFA de dommages et intérêts.

Willy-Conrad Asseko. La Fédération gabonaise de basket (Fegagab), dont il est le président, a été condamné cette semaine par la Fédération internationale de basket (Fiba) à payer une amende de 8,5 millions de FCFA suite à la décision du ministère des Sports, en août dernier, de ne pas faire participer le Gabon à l’Afrobasket dames 2021, compétition pour laquelle il était pourtant qualifié et qui se déroulera à Yaoundé au Cameroun du 17 au 26 septembre prochain. Une décision visant à préserver « l’honneur du pays », malmené lors de l’Afrobasket U16. L’équipe féminine du Gabon y avait subi plusieurs défaites avec plus de 100 points d’écart.