Mandji : Ali Bongo Ondimba au chevet des otages traumatisés et des gendarmes blessés

Le président Ali Bongo Ondimba venu réconforter lundi 23 juillet Philippine, l'une des otages de Mandji © Twitter/ABO

Le président gabonais s’est rendu lundi 24 juillet à Mandji après la prise d’otage qui s’y est déroulé ce weekend.

Ce weekend et durant 48 longues heures, un forcené, armé, a pris en otage quatre personnes, leur faisant subir des violences psychologiques et physiques. Une femme a même été agressé sexuellement.

Le chef de l’Etat gabonais s’est également rendu au chevet des deux gendarmes blessés en tentant de neutraliser l’individu.

« Ces gendarmes, comme leurs collègues, ont été héroïques. Ils forcent notre admiration et font honneur à notre Nation », a-t-il écrit peu après sur ses réseaux sociaux.

Manière de témoigner son soutien inconditionnel à ceux qui donnent leur vie pour protéger la nôtre et rappeler, face aux anti-valeurs prônées par certains qui semblent glorifier une prise d’otages ou une agression sexuelle, où sont les vraies valeurs.

Quelques heures plus tôt en effet, Pierre-Claver Maganga Moussavou avait déploré la mort du preneur d’otages sans un mot pour les victimes et leurs familles, ni même pour les gendarmes blessés dans cette opération.

« Au nom de petits calculs personnels, certains n’hésitent pas à souffler sur les braises de la violence et monter la population contre ceux chargés de les protéger », a cinglé le porte-parole du président, Jessye Ella Ekogha, sur Twitter. « C’est dans ces situations que l’on distingue l’homme d’État du politicien, le responsable de l’irresponsable », a-t-il ajouté comme pour souligner la différence de posture et de stature, mais aussi d’éthique, en Pierre Claver Maganga Moussavou et le président Ali Bongo Ondimba.