En visite de travail et d’amitié ce vendredi 20 décembre à Libreville, le président nigérien, Mahamadou Issoufou, s’est entretenu avec son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba. La question du terrorisme a été longuement évoquée, Niamey étant régulièrement confronté aux attaques djihadistes dans le Sahel.
Ce vendredi, si les deux chefs d’Etat ont évoqué plusieurs sujets (coopération bilatérale entre les deux pays, développement de l’Afrique, jeunesse, etc.), l’un d’eux a accaparé l’attention : la sécurité dans le Sahel et le Bassin du lac Tchad, alors que le Niger a été durement affecté par la mort de 71 de ses soldats le 10 décembre dernier à Inates.
« J’ai informé le président de la situation sécuritaire au Niger et de manière générale, dans le Sahel et dans le Bassin du lac Tchad. J’ai eu un excellent entretien avec le président sur toutes ces points » a-t-il dit, soulignant qu’« il y a une identité de vues sur toutes ces questions entre le président Ali Bongo et moi. L’axe Libreville-Niamey est un axe très fort. C’est un axe qu’on doit continuer à consolider ».
Pour le président nigérien, il faut une réponse globale face au terrorisme. «I l faut une forte solidarité à l’échelle du continent. Mais au-delà du continent, il faut la solidarité au niveau mondial. Le terrorisme est une menace planétaire. Il faut une riposte à l’échelle mondiale», a-t-il plaidé, évoquant la possible création d’une force spéciale africaine, ainsi que la nécessaire mutualisation des différentes armées.
