« Lors de la présidentielle de 2016, les observateurs de l’Union européenne ont contribué à aggraver la situation au Gabon » (Alain-Claude Bilie-By-Nze)
En visite à Paris ce mardi 21 mars, le premier ministre gabonais a accordé une interview, sans langue de bois et riche d’enseignements, à RFI et France 24. Il y explique notamment pourquoi, contrairement à 2016, il n’y aura pas d’observateurs électoraux de l’Union européenne lors la prochaine présidentielle prévue en cette année 2023. Extrait.
« Avec l’Union européenne, nous avons discuté dans le cadre du dialogue politique intensifié et nous sommes tombés d’accord. Nous avons fait le constat que les observateurs de l’UE ont contribué à aggraver la situation au Gabon par des déclarations intempestives, peu mesurées et qui ne tenaient pas compte des réalités. Nous sommes (donc) tombés d’accord pour que cette année, il n’y ait pas d’observateurs de l’UE. Et ça n’aggraverait rien du tout parce que nous allons organiser des élections transparentes. Le vainqueur sera connu. Nous espérons que le vaincu l’acceptera et félicitera le vainqueur. »
Pour (ré)écouter l’interview d’Alain-Claude Bilie-By-Nze sur RFI et France 24 ce mardi 21 mars 2022, cliquez sur ce lien.
