L’inauguration d’une nouvelle prison pour femmes à Libreville confirme la volonté du Gabon de se conformer aux meilleurs standards en matière de respect des droits humains

Le premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda, a inauguré ce mercredi 6 avril 2022 la maison d'arrêt des femmes au sein de la prison centrale de Libreville © Twitter/Primature Gabon

La Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a inauguré ce mercredi 6 avril une nouvelle maison d’arrêt au sein de la prison centrale de Libreville réservée exclusivement aux femmes en conflit avec la loi. 

Construite en seulement dix mois et financée à 100 % par l’Etat gabonais, la nouvelle maison d’arrêt des femmes (MAF) au sein de la prison centrale de Libreville a été inaugurée ce mercredi par le premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda qui pour l’occasion était accompagnée par la ministre de Justice, Erlyne Antonella Ndembet épse Damas.

La nouvelle MAF « symbolise, conformément à l’engagement du président Ali Bongo Ondimba, la volonté de notre pays d’offrir des conditions de détention dignes et sécurisées, notamment pour les femmes qui sont particulièrement vulnérables en milieu carcéral », a indiqué sur Facebook le chef du gouvernement qui a rappelé que « sécurité et droits de l’Homme ne s’opposent pas ». Aussi, a-t-elle rappelé que la mission de son gouvernement est de «les rendre compatibles ».

Une rumeur, relayée sur les réseaux sociaux et repris par des médias proches de l’opposition, affirment que la construction de ce bâtiment aurait été « imposée par le Commonwealth » dont « les exigences en matière de respect des droits de l’Homme n’auraient pas cessé d’être rappelées aux autorités gabonaises à chaque mission effectuée par les représentants de cette organisation à laquelle le pays souhaite appartenir ». C’est en réalité complètement faux. Il s’agit d’une pure affabulation. Un kongossa, un de plus.