« Les Gabonais attendent beaucoup du gouvernement dans ce contexte de double crise sanitaire et économique » (Rose Christiane Ossouka Raponda)

C'est à Rose Christiane Ossouka Raponda que le président Ali Bongo Ondimba a choisi de faire confiance en juillet dernier pour conduire le gouvernement gabonais © DR

Dans une interview fleuve parue ce lundi dans le grand quotidien L’Union, le premier ministre gabonais détaille avec force précision sa stratégie de relance de l’économie, non sans rappeler d’emblée que sa déclaration de politique générale prononcée ce vendredi a recueilli l’assentiment d’une très large majorité de l’Assemblée nationale. Verbatim.

« 90,51 % des députés ont approuvé la feuille de route du gouvernement (soit 124 voix pour, 13 contre seulement, NDLR). C’est un double sentiment d’humilité de responsabilité qui m’anime devant la confiance qui m’a été largement accordée par les représentants vendredi 4 septembre dernier. 

Sentiment d’humilité d’abord car le gouvernement et moi-même avons à l’esprit que nous ne devons ménager aucun effort pour mériter cette marque de confiance, cette volonté exprimée par les députés de nous accompagner dans la mise en oeuvre de notre programme d’action. 

Sentiment de responsabilité ensuite vis-à-vis du président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui nous a confié cette lourde et exaltante mission de contribuer à l’oeuvre de reconstruction de notre pays. Mais également vis-à-vis des Gabonais qui attendent beaucoup du gouvernement dans ce contexte de double crise sanitaire et économique (…) Les attentes de nos compatriotes sont nombreuses et nous les connaissons. Il revient au gouvernement de se montrer déterminé et à la hauteur pour apporter des solutions aux problèmes qu’ils rencontrent au quotidien. 

Je ne ménagerai aucun effort pour que cette confiance qui nous a été accordée par les Gabonais, à travers les députés, soit méritée. C’est une responsabilité à la fois personnelle mais aussi un engagement collectif que l’équipe gouvernementale doit tenir. »

Lire l’intégralité de cette interview dans l’édition du 7 septembre 2020 de L’Union.