« Le seul blocage au Gabon se trouve au sein d’une opposition sclérosée qui peine à se renouveler et à incarner une alternative crédible » (Rose Christiane Ossouka Raponda)

Rose Christiane Ossouka Raponda ce mardi 8 novembre 2022 au CES de Zong © Twitter/RCOR

La cheffe du gouvernement, première femme a occupé ce poste au Gabon, s’est confiée dans le cadre d’une interview publiée ce mardi 8 novembre sur le site de Jeune Afrique. Extrait. 

Jeune Afrique : « Avez-vous le sentiment que le Gabon est un pays « bloqué » sur le plan politique, ainsi que le décrit l’opposition ? »

Rose Christiane Ossouka Raponda : « Non. Le seul blocage se trouve au sein d’une opposition sclérosée, qui peine à se renouveler et à incarner une alternative crédible. Au contraire, nous travaillons pour un Gabon qui connaît une phase de transition accélérée. Jamais autant de chantiers n’avaient été mis en œuvre en même temps.

Nous avons révolutionné les programmes scolaires pour donner toute sa place à la formation professionnelle. Pour accélérer sa transformation post-pétrole, le pays diversifie sa structure économique et fait de l’économie verte le moteur du changement. La commercialisation de 187 millions de crédits carbone sur la période 2010-2018 constitue à cet égard un véritable tournant. Notre endettement va diminuer de manière très sensible, ce qui nous donnera des marges de manœuvre pour préparer l’avenir. Sur le plan social, nous engageons des réformes en profondeur, notamment à la Caisse nationale de sécurité sociale. Elles conforteront notre modèle de solidarité.

Sur le plan international, notre adhésion au Commonwealth aura un impact sur les générations futures. Nous sommes un acteur majeur en matière de climat et d’environnement. Nous présidons aujourd’hui le Conseil de sécurité de l’ONU. Sur le plan politique, les institutions fonctionnent de manière fluide… Je pourrais multiplier les exemples pour montrer que nous avançons. »

Lire l’intégralité de cette interview sur le site de Jeune Afrique en cliquant sur ce lien.