Durant les cinq prochaines années, la fédération qatarie de football apportera un soutien multiforme (en matière de marketing, de gestion des installations sportives, de développement des sélections nationales…) à son homologue gabonaise.
Vendredi 14 février à Doha, Pierre Alain Mounguengui, le patron de la Fédération gabonaise de football a conclu avec son homologue qatari Cheikh Hamad Al Khalifa Bin Hamad Al Thani, un accord de partenariat multiforme en vue de développer le football gabonais.
Le soutien qatari portera pour l’essentiel, dans un premier temps tout au moins, sur un apport en savoir-faire dans le marketing et les activités promotionnelles, la gestion des installations sportives, la gestion et la formation des arbitres, le développement technique, etc.
L’accord inclut également un appui pour le développement des sélections nationales, du football féminin, du football des jeunes mais aussi du futsal, le beach soccer et la médecine sportive.
Les détails financiers de ce partenariat conclu pour une durée de cinq ans n’ont pas été rendu publics.
Si le football gabonais a produit ces dernières années de brillantes individualités (Pierre-Emerick Aubameyang, Denis Bouanga, Mario Lemina…), son championnat professionnel comme sa sélection nationale semblent davantage à la peine. C’est là sans doute tout l’intérêt de l’appui technique du Qatar, devenu en l’espace d’une décennie un acteur majeur sur la planète football. Le petit Émirat du Golfe, grand par son ambition en matière sportive notamment, accueillera sur son sol, en 2022, la prochaine Coupe du monde de football.
