Dans un message vidéo diffusé mercredi 18 août, destiné au premier chef à l’Amérique latine et à l’Afrique, mais qui a une portée universelle, le souverain pontife a déclaré que « se faire vacciner est un moyen simple mais profond de promouvoir le bien commun et de prendre soin les uns des autres, notamment des plus vulnérables ». Un propos fort qui met à mal le mouvement antivax, incarné au Gabon par l’aile la plus radicale de l’opposition.
« Grâce à Dieu et au travail de nombreuses personnes, nous disposons aujourd’hui de vaccins pour nous protéger du Covid-19. Ils donnent l’espoir de mettre fin à la pandémie, mais seulement s’ils sont accessibles à tous et si nous travaillons ensemble », explique François dans son message. « Vacciner, avec des vaccins autorisés par les autorités compétentes, est un acte d’amour », explique t-il, tout comme contribuer à ce que la plupart des gens soient vaccinés.
Le Pape explique que cet « amour » dont il parle passe par des petits gestes de charité personnels qui sont capables d’améliorer les sociétés. « Se vacciner est un moyen simple mais profond de promouvoir le bien commun et de prendre soin les uns des autres », poursuit le souverain pontife dans ce message.
Vacciné lui-même dès la mi-janvier, François a toujours été un farouche partisan de l’injection vaccinale. Juste avant la campagne vaccinale au Vatican, il avait déploré un « négationisme suicidaire » de ceux qui refusent le vaccin, expliquant que c’était mettre sa vie en danger, tout comme celle des autres.
Un message qui à de quoi faire réfléchir au Gabon toute certains opposants et activistes radicaux qui sont très ambiguës vis-à-vis de la vaccination pour des raisons purement politiciennes.
