« Le nouveau rapport Les femmes, l’entreprise et le droit de la Banque mondiale met en lumière les avancées historiques du Gabon en 2021 » (Sylvia Bongo Ondimba)

Sylvia Bongo Ondimba il y a deux ans lors du lancement du rapport Les femmes, l'entreprise et le droit de la Banque mondiale © Twitter/SBO

Le dernier rapport « Les femmes, l’entreprise et le droit » de la Banque mondiale a été rendu public ce mercredi 3 mars.

Il met « en lumière les avancées historiques du Gabon en 2021 pour protéger nos femmes », s’est réjoui Sylvia Bongo Ondimba sur son compte Twitter.

Un résultat qui doit beaucoup à l’implication personnelle du président Ali Bongo Ondimba, mais aussi – d’aucuns disent surtout – à la première dame du Gabon et à sa Fondation éponyme.

« Il y a deux ans, le Gabon accueillait la conférence de lancement du Rapport Women Biz Law de la Banque mondiale. Deux jours d’échanges fructueux pour rappeler que le temps des beaux discours était révolu et que nous devions agir vite pour rendre ce monde plus juste et plus égalitaire », a d’ailleurs rappelé ce mercredi sur Twitter Sylvia Bongo Ondimba.

Quelque temps après, fin septembre 2020, sa Fondation avait remis un important rapport sur la façon d’assurer l’égalité hommes-femmes au Gabon, assortis de plus d’une centaine de propositions très concrètes.

Ce travail avait donné lieu quelques mois plus tard, au premier semestre 2021, au vote de trois lois faisant sensiblement évoluer le droit gabonais. Les codes pénal, civil et du travail avaient été amendés. La lutte contre les violences faites aux femmes avait été durcie, le divorce par consentement mutuel facilité et des garanties ajoutées pour favoriser l’égalité salariale.

En Afrique subsaharienne, le Gabon est considéré comme l’un des trois pays, aux côtés de l’Ethiopie et du Rwanda, où l’égalité entre les hommes et les femmes est la plus importante.

Lire le rapport 2022 « Les femmes, l’entreprise et le droit » de la Banque Mondiale, cliquez sur ce lien.