C’est la première fois, depuis 2018, que les chefs de d’États et de gouvernement de la Francophonie se réunissent.
Officiellement, ce sommet de deux jours (du 19 et 20 novembre) doit mettre l’accent sur le « numérique comme vecteur de développement ». Mais les chefs de d’États et de gouvernement s’attarderont tout particulièrement sur les crises et conflits dans l’espace francophone.
Parmi les sujets qui préoccupent le plus les États-membres de la Francophonie, il y a la guerre en Ukraine, la crise au Liban ou encore en Haïti, mais aussi la situation sécuritaire au Sahel, ainsi que le récent regain de tensions entre la RDC et le Rwanda.
Dès vendredi, lors de la Conférence ministérielle, la question sur les tensions entre la RDC et le Rwanda était sur la table. Elle devrait faire l’objet d’une rencontre, à huis-clos, en présence de la secrétaire générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo. L’objectif pour la Francophonie, de parvenir à faire émerger une position commune sur un dossier qui reste extrêmement épineux.
Le président gabonais parmi les participants les plus en vue
Ce 18ème sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sur l’île de Djerba est aussi l’occasion de célébrer avec retard les cinquante ans d’une organisation fondée en 1970 et forte de 88 membres qui ne sont pas tous francophones, tels que l’Arménie, l’Égypte, la Moldavie, les Émirats arabes unis ou la Serbie.
Le sommet coïncide avec la phase finale de la COP27 sur le climat en Égypte et fait suite à une réunion du G20 en Indonésie qui a été dominée par la guerre en Ukraine, pays observateur au sein de l’OIF.
Au total, 89 délégations sont présentes, sept organisations internationales et plus de trente dirigeants dont le Français Emmanuel Macron, le Canadien Justin Trudeau, le président du conseil européen Charles Michel ou encore le Sénégalais Macky Sall et le Gabonais Ali Bongo Ondimba pour les plus en vue.