Le chef de l’Etat a visité vendredi 25 août plusieurs établissements scolaires. Il en a profité pour confirmer le versement anticipé de l’allocation de rentrée scolaire. Un coût pour l’Etat de 4,1 milliards de francs CFA qui bénéficiera à 67 000 enfants.
Promesse tenue. Habituellement versée plusieurs semaines après que les parents ont déjà effectué l’achat des fournitures à leurs enfants, l’allocation de rentrée scolaire a bel et bien été versée avant la fin de ce mois d’août, soit une dizaine de jours avant la rentrée des classes prévue le 5 septembre prochain.
En visite dans plusieurs écoles de la capitale ce vendredi 25 août, le chef de l’État a confirmé que cette allocation de rentrée scolaire avait bien été versée de manière anticipée par rapport aux années précédentes.
Ali Bongo en avait fait la promesse le 16 août dernier à l’occasion de son discours de la fête nationale.
Cette allocation est versée chaque année aux familles ayant au moins un enfant scolarisé âgé de 3 à 16 ans, enrôlé à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).
Cette aide financière permettra de « soulager les familles » et de les « accompagner dans une préparation sereine de la rentrée », avait expliqué le président de la République le 16 août dernier en guise de justification de sa décision.
Cette aide, qui bénéficiera à 67 000 enfants, représentent un coût budgétaire pour l’Etat de 4,1 milliards de francs CFA.
Cette annonce est intervenue alors que le chef de l’Etat a visité vendredi 25 août plusieurs établissements scolaires, dont l’école publique d’Ondhogo située dans le 1er arrondissement de Libreville. Celui-ci se rendra prochainement dans d’autres établissements nouvellement construits ou rénovés dont ceux de Bizango, Mindoubé, Alibandeng (Libreville), Akournam, Alenakiri, Igoumié carrière (Owendo), Avorbam, Angondjé et Cap Esterias (Akanda).
Ces nouveaux établissements qui deviennent opérationnels dès cette rentrée scolaire permettront d’augmenter la capacité d’accueil des écoles et, partant, d’endiguer le phénomène des sur-effectifs.
Dans le Plan stratégique Gabon émergent en 2025, le pays s’est fixé pour objectif de construire d’ici 2023, 4000 salles de classe. Ce qui devrait permettre, selon les autorités, de limiter à 35 le nombre d’élèves par classe et permettre ainsi de rendre effectif le principe d’école obligatoire.
« Sur les 20.000 places créées en une année, 10.000 seront opérationnelles dès cette rentrée. Un soulagement pour les élèves qui verront leur temps de trajet scolaire réduit et bénéficieront de bien meilleures conditions d’enseignement », a indiqué Ali Bongo Ondimba sur sa page Facebook
Et le numéro un gabonais de rappeler que « l’avenir du Gabon est dans l’éducation », et qu’ « avec l’emploi et la santé, l’éducation est sa priorité ».