« La justice me donnera raison sur les mensonges colportés sur ma nationalité » (Noureddin Bongo Valentin)

Noureddin Bongo Valentin (au premier plan) en pleine réunion de travail le 5 octobre 2020 © DR

Le coordinateur général des affaires présidentielles a accordé sa toute première interview à un média. C’est l’Agence EcoFin, reconnue pour sa rigueur et son sérieux dans le traitement de fond des questions d’actualité, qui l’a décrochée. A cette occasion, Noureddin Bongo Valentin est revenue sur les allégations diffusées sur les réseaux sociaux lui déniant la nationalité gabonaise. Sa réponse est cinglante. Extrait. 

Agence EcoFin : Compte tenu des ambitions que l’on vous prête, vous êtes la cible d’attaques redoublées. Après vous avoir accusé d’enrichissement illicite, vous avez été mis en cause récemment en raison de votre nationalité. Certains soutiennent que vous ne seriez pas Gabonais.

Noureddin Bongo Valentin : « La multiplication des fakes news est un fléau qui touche tous les pays du monde et qui n’épargne hélas personne. Ce phénomène est exacerbé par les réseaux sociaux qui sont, loin de leur ambition originelle, en partie devenus un déversoir de haine et de mensonges. La répétition de contre-vérités amène aujourd’hui les internautes à croire quasi-religieusement ce qui s’y dit. Or, ces fausses nouvelles distillées dans le monde virtuel ont parfois des impacts dramatiques dans la vie réelle. En janvier 2020, deux de nos compatriotes sont morts, lynchés par la foule, à cause de rumeurs sur une vague d’enlèvements d’enfants, imaginaire.

Il faut savoir dire stop à ces dérives. C’est pourquoi, en ce qui me concerne, je mets un point d’honneur à porter plainte contre les auteurs d’accusations fantaisistes et mensongères. Tout comme la justice m’a donné raison dans l’affaire des fausses accusations d’enrichissement illicite, elle me donnera raison sur les mensonges colportés sur ma nationalité. Ce procédé ne leurre d’ailleurs personne. Il est très fréquemment employé par ceux qui sont vos opposants politiques, en Afrique comme ailleurs dans le monde. Même Barack Obama en a été victime. »

Lire l’interview de Noureddin Bongo Valentin, sa première accordée à un média, sur le site de l’Agence EcoFin en cliquant sur ce lien.