La colère gronde en France face à l’incapacité du gouvernement d’enrayer la montée de l’ultra-violence

Les manifestations du 1er mai ont à nouveau dégénéré à Paris cette année © DR

En l’espace de quelques jours à peine, deux policiers ont été tués, l’un par un terroriste, l’autre par un trafiquant de drogue. Le 1er mai, plusieurs CRS ont été blessés par des pavés lancés par des black blocks, des sympathisants d’extrême-gauche ultra-violents. Mercredi près de Bordeaux, une femme de 31 ans a été brûlée vive par son mari, à peine sorti de prison, qui lui avait auparavant tiré dans les jambes… Partout en France, dans les villes comme dans les villages, la montée de la violence est palpable. Face à l’incapacité du gouvernement d’y apporter une réponse adéquate, les Français sont excédés. 

Il y a deux semaine, un tunisien, entré illégalement en France et régularisé en 2020, a attaqué et tué à coups de couteau une fonctionnaire de police au commissariat de Rambouillet, dans les Yvelines. Une véritable scène d’horreur.

Ce mercredi, à Avignon, dans le Vaucluse, une équipe de policiers intervient sur un point de drogue. Ceux-ci décident de procéder à la surveillance d’un point de vente et assistent à ce qui ressemble à un échange de stupéfiants. Ils suivent alors la cliente et l’arrêtent. C’est à ce moment-là que deux individus s’avancent et que l’un d’eux tire sur l’un des policiers qui décèdera quelques minutes plus tard.

Le 1er mai dernier, lors du traditionnel défilé syndical à Paris, des membres de l’ultra-gauche, s’en sont violemment pris à la fois à des manifestants et à des CRS.

Ce mercredi, près de Bordeaux, une femme de 31 ans a été brûlée vive par son mari jaloux, qui voulait « la punir ». Auparavant, il lui avait tiré deux balles dans les jambes. Une scène d’horreur à nouveau.

Ces faits divers ne sont pas isolés. Pas un jour ne se passe en France sans qu’on en compte plusieurs. Il faut dire que l’Hexagone est confronté depuis plusieurs années à la montée des violences, en particulier les violences sur les personnes et les violences gratuites. Le trafic de drogues prospère. On ne compte plus « les quartiers où la police ne va plus », ni d’ailleurs les territoires tombés sous la coupe des islamistes. La France est d’ailleurs le pays d’Europe le plus touché par le terrorisme.

Hier considérée comme un modèle, la France fait aujourd’hui office de repoussoir en Afrique

Dans ce contexte particulièrement sombre, les policiers ne se sentent guerre soutenus par le gouvernement, d’autant que le président français, Emmanuel Macron, tient un discours ambiguë sur les supposés « violences policières », une expression très connotée.

Les médias publics, qui font une large place aux bavures mais sont moins prolixes sur certaines violences, passent leur temps à les accabler.

Quant au Garde des Sceaux, l’ancien avocat Dupont-Moretti, il semble plus vouloir défendre les « taulards » comme il le dit que les « honnêtes gens ». Résultat : la chaine pénale est totalement défaillante, laissant s’installer un sentiment d’impunité. En attestent deux affaires récentes qui ont défrayé la chronique : l’affaire Halima (une vieille dame juive défenestré) et l’affaire des policiers brûlés dans leur voiture près de Viry-Châtillon. Dans ces deux cas, les personnes mises en cause ont bénéficié d’une étonnante mansuétude de la part de la Justice.

Hier considérée comme un modèle, la France fait aujourd’hui office de repoussoir, y compris en Afrique où les nouvelles générations sont davantage attirées par le modèle asiatique qui combine compétitive économique, respect des traditions et sécurité.