Le responsable de l’ONG Brainforest s’est félicité ce soir sur Twitter du limogeage par Ali Bongo du vice-président et du ministre des Eaux et Forêts, tous deux impliqués dans l’affaire des 353 conteneurs disparus de kevazingo.
« Le kevazingogate fait ses premières victimes au sein du gouvernement. Le Ministre des forêts Guy Bertrand Mapangou et le Vice Président de la République Maganga Moussavou limogés. Un signal fort », a écrit ce soir sur son compte Twitter Marc Ona Essangui, ajoutant : « pourvu qu’il n’y ait pas d’odeur de règlement de compte politique. »
D’habitude très critique à l’égard des autorités gabonaises, ce proche de l’opposition est considéré comme une référence en matière de protection des forêts au Gabon.
Comme lui, de nombreux Gabonais ont été positivement surpris ce soir par ces limogeages. Il est vrai que par le passé, les puissants jouissaient, à quelques exceptions près, d’une forme d’impunité dans les affaires de corruption. Seuls les lampistes trinquaient. Manifestement, cette époque-là semble désormais révolue.
