Jeux paralympiques de Tokyo : Le coup de pouce aussi discret que décisif de Sylvia Bongo Ondimba en faveur des athlètes gabonais

David Moukagni, jeune athlète de 28 ans, est motivé par les dernières semaines de préparation plus appropriées après qu'il a bénéficié d’un appui matériel de la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba © DR / Ismaël Obiang Mze (VOA)

Dans un article publié ce mardi sous le titre « Jeux paralympiques: privés d’aide, les athlètes gabonais réduisent leurs effectifs », Voice of Africa met en évidence le rôle de la première dame du Gabon dans l’accompagnement des athlètes paralympiques. Celle qui multiplie dans la plus grande discrétion les gestes de générosité a, cette-fois-ci encore, pallié les insuffisances de l’Etat pour leur permettre de participer à la compétition. Extrait. 

Au Gabon, les athlètes paralympiques ont le moral bas en cette veille de compétition. Les représentants du pays aux jeux de Tokyo qui s’ouvrent ce mardi ont voyagé sans moyens avec le secret espoir que la contribution de l’Etat suivra leur déplacement.

Le parcours de combattant des athlètes gabonais attendus à Tokyo pour les jeux paralympiques a commencé par de difficiles entraînements.

Un épisode de début d’année dont se souvient encore Charles Tayo, l’un des responsables techniques de la fédération handisport du Gabon.

« Nos athlètes sont à féliciter pour leur courage. Pendant de longues semaines ils se sont préparés sur un site non approprié, sans starting-blocks et avec un matériel défectueux », soutient-il, l’air embarrassé par l’issue d’une compétition jalonnée de péripéties.

C’est dans ces mêmes conditions qu’Audray Mengue, jambes atrophiées, concourant au poids et au javelot, et son compatriote David Moukagni, amputé du bras droit et qui se prépare pour le 100 et 200 mètres homme, ont pu valider leurs tickets au meeting du mois de mars dernier à Tunis.

Bien que les moyens de l’Etat aient été débloqués tardivement pour les accompagner lors de cette expédition tunisienne, ils ne sont jamais découragés. Pas plus qu’ils ne le feraient aux portes des jeux de Tokyo où tous rêvent de médailles.

« Mes performances actuelles sont bonnes et j’ai l’intention de passer au 1er tour et revenir au pays avec une médaille », a confié David Moukagni.

L’optimisme affiché par le jeune athlète de 28 ans est motivé par les dernières semaines de préparation plus appropriées après avoir bénéficié d’un appui matériel de la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba.

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Celle-ci est très impliquée en matière sociale à travers sa fondation éponyme, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille. Mais son implication ne s’arrête pas, loin s’en faut, aux activités de la Fondation. Très souvent, dans la plus grande discrétion, la première dame du Gabon intervient à titre personnel pour aider celles et ceux qui sont dans le besoin.

« Madame (Bongo Ondimba) aide régulièrement des personnes dans le besoin qui la sollicite. C’est peu connu. Elle et son entourage ne souhaitent pas communiquer là-dessus », explique l’une de ses collaboratrices qui se souvient notamment d’un cas en particulier. « La première dame a financé l’évacuation sanitaire d’une femme qui était dans un état très critique. Elle a pris la décision à la minute où on lui en a parlé. Cette femme a pu être sauvée. Elle a aujourd’hui repris le cours de sa vie normale », relate-t-elle avec des trémolos dans la voix qui trahit son émotion.

Régulièrement, celle que les femmes de tous âges interpellent à son passage dans la rue du nom de « Maman Sylvia » finance des soins, des évacuations sanitaires, paye des ordonnances ou prend encore à sa charge les frais d’hôpitaux.

Épouse d’Ali Bongo Ondimba, Sylvia Bongo Ondimba (née Valentin) détonne dans le milieu très feutré des premières dames africaines où l’on se contente le plus souvent de vivre à l’ombre de son mari et où l’on préfère de loin le confort des salons feutrés à la glaise.