Grève dans les régies financières au Gabon : Jessye Ella Ekogha rappelle certains principes élémentaires à Sylvain Ombindha Talheywa III (Fecorefi)

Le secrétaire général de la Fecorefi, Sylvain Ombidha Talheywa III © DR

Alors que le secrétaire général de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi), Sylvain Ombindha Talheywa III, a décrété hier, mercredi 24 novembre, une grève générale illimitée au sein des administrations des Douanes, Impôts, Hydrocarbures et du Trésor public, il est intéressant de se remémorer les propos tenus par le porte-parole de la Présidence de la République en fin de semaine dernière lors de son passage au « Da Fresh Morning » sur la Radio Urban FM. 

« Un nouveau texte réglementaire a été adopté pour fixer le mode de calcul et le montant des primes. Je dis bien des primes qui viennent en plus des salaires perçus par les agents. Ces primes sont indexées sur certaines rentrées d’argent et donc sur la faculté des agents à les recouvrer », a commencé par rappeler Jessye Ella Ekogha, invité vendredi dernier du « Da Fresh Morning » sur Urban FM.

« Ensuite, il y a deux autres questions », a-t-il poursuivi. « Celle du fichier à nettoyer car certaines personnes continuent à percevoir des primes après avoir quitté la fonction publique active. Là, c’est du ressort des directions générales : Trésor, Douanes, etc. La digitalisation permettrait également de limiter considérablement les risques de fraude (…)

D’une manière générale, exiger la performance de la part des agents de l’Etat est une bonne chose. Ces agents sont tenus à la performance car les ressources qu’ils collectent permettent de faire fonctionner l’éducation nationale, la santé, de construire des routes, des centrales électriques, etc. »

Et le porte-parole de la Présidence de conclure : « Maintenant, sur les grèves. Il s’agit d’un droit. Mais ce droit est régi, encadré par des textes. La grève peut être faite dans certaines conditions. Mais certaines choses sont interdites. Tout n’est pas permis. D’un côté, il faut qu’il y ait un dialogue. Mais de l’autre côté, on ne peut accepter que certaines personnes viennent saboter le travail d’autres personnes. »

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