Grand Libreville : Fin des pénuries d’eau potable au robinet pour tous les quartiers dans 32 mois

Des travaux d'adduction d'eau d'une ampleur inédite ont été lancés mercredi 31 mars 2021 dans le grand Libreville par Rose Christiane Ossouka Raponda et Alain-Claude Bilie-By-Nze © DR

D’une ampleur inédite, les travaux de renforcement et d’extension du réseau d’eau potable dans Libreville intra muros, Akanda, Ntoum et Owendo ont été lancés hier, mercredi 31 mars. Ils permettront dans 32 mois de fournir de l’eau potable au robinet en continu et pour un coût très modique à plus de 40 quartiers de cette zone qui concentre près de 50 % de la population totale du pays.

Bientôt, à Libreville et dans les communes environnantes, la pénurie d’eau ne sera plus qu’un mauvais souvenir.

Hier, mercredi 31 mars, le premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a lancé le projet de renforcement et extension du réseau d’eau potable dans le Grand Libreville. Il s’agit du volet « eau » du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et assainissement de Libreville (PIAEPAL).

Trois autres chantiers vont compléter le volet « eau » du PIAEPAL : réparation des fuites et renouvellement des réseaux d’eau dans bâtiments administratifs (3,9 milliards de FCFA, 20 mois) ; renforcement et extension du réseau d’eau potable dans les communes de Ntoum et Owendo (9,04 milliards de FCFA, 32 mois) ; renouvellement de 149 km du réseau de réseaux d’eau potable à Libreville, Owendo et Ntoum (13,3 milliards, 30 mois).

« Les travaux seront progressivement livrés, et l’eau fournie aux populations en fonction de la finalisation des différentes étapes. Au Total ce sont près de 300 000 de nos compatriotes, des personnes vivant à Libreville et ses environs, qui verront leur accès à l’eau potable sécurisé presque 24h/24h. Dans les faits, il s’agit desservir aujourd’hui plus de 40 quartiers qui manquent d’eau dans les communes de Libreville, Owendo et Akanda et Ntoum. Le projet aura également un impact économique certain en ce qu’il permettra au recours à la sous-traitance locale et la création de 2200 emplois », a déclaré le ministre de l’Eau, Alain-Claude Bilie-By-Nze.

S’agissant du renforcement et extension du réseau d’eau potable dans la capitale gabonaise et Akanda dont les travaux ont été lancés, le chantier s’étalera sur 32 mois. D’un coût de 9,9 milliards de francs CFA, le marché a été confié à la société à la société CFHEC.

« Les travaux à réaliser sont constitués du renforcement et extension des réseaux de l’eau potable dans les deux communes, la construction d’une station de pompage au PK5 pour alimenter le réservoir de stockage de la Cité de la caisse de 10 000 m3 ; la réhabilitation du château d’eau de Sotéga ; la fiabilisation de l’alimentation en eau potable dans la parcelle 1 et 3 de la Cité Amissa ; la construction de bornes-fontaines publiques », a détaillé l’un des dirigeants de cette société, Jeremy Zhang, en insistant sur le fait que « la main-d’œuvre (serait) entièrement locale ».