Gabon : Traitée de « guenon » par Jonas Moulenda, Anne-Marie Dworaczek-Bendome réplique

Le journaliste gabonais Jonas Moulenda a qualifié de guenon l'une de ses consœurs © DR

La journaliste gabonaise a qualifié son confrère d’ « affabulateur au service du plus offrant ». Ces deux plumes, très lues par le lectorat gabonais, sont depuis plusieurs jours à couteaux tirés. 

Triste spectacle que cette passe d’armes entre Jonas Moulenda et Anne-Marie Dworaczek-Bendome. Ces deux journalistes gabonais s’affrontent depuis quelques jours par réseaux sociaux interposés.

Tout a commencé avec cette vidéo mise en ligne le 9 février dernier sur sa page Facebook dans laquelle Jonas Moulenda critique violemment Anne-Marie Dworaczek-Bendome allant jusqu’à la traité, dans des relents sexistes et racistes décomplexés, de « guenon ». Le titre de la vidéo en question en dit d’ailleurs long sur son contenu : « Dworaczek-Bendome, une guenon de ton espèce ne m’intéresse pas ! »

Le lendemain, réplique de l’intéressé, à travers un article paru sur le blog de Mediapart, qui déverse un tombereau de boue sur son contempteur. La journaliste diffamée traite son confrère, qui vit comme elle en France, de « fils de pute », de « dézingué du bocal » et de « dégénéré de bas étage ». Selon Anne-Marie Dworaczek-Bendome, Jonas Moulenda serait un « faux-journaliste » et un « vrai maître chanteur », « un affabulateur se vendant au plus offrant ». Bref, de la prostitution journalistique qui tairait son nom.

Au final, personne ne ressort gagnant de ce genre de joute pathétique. Ni le journalisme gabonais qui se voit, à travers deux de ses représentants, couvert d’opprobre, ni l’exemplarité que les adultes doivent à la jeunesse. A l’heure où les réseaux sociaux servent trop souvent à salir et à diffamer, un peu de retenue de part et d’autre aurait été préférable.