La deuxième édition de ces « matinées du PAT » a eu lieu a eu lieu ce lundi 7 mars sur les thèmes sociaux.
Après un lancement réussi le 3 mars dernier, le second volet des « Matinées du PAT » a eu lieu ce lundi 7 mars.
Après les thèmes économiques, ce sont les thèmes sociaux qui ont cette fois-ci étaient abordés. 4 ministres étaient présents sur la scène : outre Madeleine Berre (ministre du Travail et Porte-parole du gouvernement) dans le rôle de l’animateur, Guy-Patrick Obiang Ndong (Santé), Patrick Mouguiama-Daouda (Education) et Prisca Koho Nlend (Affaires sociales).
Pour les écouter et échanger avec eux, une trentaine de journalistes. Signe que l’engouement pour ces « Matinées » ne se dément pas, ils étaient aussi nombreux que pour la première édition. « On pouvait craindre une petite perte d’audience par rapport à la première édition. Il n’en a rien était », commente aussi soulagé que satisfait un collaborateur du premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.
La troisième et dernière édition de ces « Matinées du PAT », conçues comme un triptyque, aura lieu jeudi 10 mars sur des thèmes transversaux.
Les « Matinées du PAT » sont conçues comme un outils destiné à « améliorer la pédagogie autour du Plan d’Accélération de la Transformation qui porte ses fruits mais qui est très technique et qui nécessite par conséquent d’être vulgarisé afin d’être compris par le plus grand nombre », comme l’explique un membre de la Primature, à l’origine du projet.
« A une époque où la politique se résume trop souvent à des petites phrases sur les réseaux sociaux et à des querelles de personnes, ce genre d’initiative, qui redonne des lettres de noblesse à la politique, mérite d’être saluée », s’était réjouit un journaliste d’un site d’information pourtant peu suspect d’accointance avec le gouvernement à l’issue de la première édition (lire notre article).
Le PAT est un ambitieux plan triennal (2021-2023) annoncé par le président Ali Bongo Ondimba en janvier 2021 pour relancer l’économie et rétablir les grands équilibres macroéconomiques pour un montant total de 3 000 milliards de francs CFA. Il compte un peu plus de 150 projets dans différents secteurs, dont l’éducation, la santé et l’énergie.
