Gabon : Les réponses à l’ « appel à agir » de Brice Laccruche Alihanga affluent de toutes parts

Le directeur de cabinet d'Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga @ DR

Suite à son appel à agir concrètement pour le bien commun lancé ce mercredi 20 mars, plusieurs organisations, personnalités mais également simple citoyens se sont manifestés pour y répondre. Les premières actions pourraient commencer dans les tout prochains jours. 

« Nous ne nous attendions pas à un tel afflux de personnes », confie mi-ravi mi-surpris un proche du directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba.

Suite à son « appel à agir concrètement pour le bien commun » lancé ce mercredi 20 mars, plusieurs milliers de réponses sont parvenus par des biais divers (physique, téléphonique ou via les réseaux sociaux) à son entourage qui les collecte une à une, en dépit du flux important. « Il faut traiter chaque demande, c’est important », confirme un autre proche du « DC ».

A l’en croire, celles-ci émanent de l’ensemble du territoire. « On recense des réponses dans chacune des neuf provinces du pays, dans les villes mais aussi dans les villages. C’est une vraie satisfaction », se réjouit-il.

Qui sont ceux qui ont répondu à cet appel à agir ? « Des organisations, notamment associatives, des personnalités, mais aussi beaucoup de ‘simples citoyens‘ qui veulent s’engager concrètement en faveur de l’intérêt général dans leur pays », explique ce proche du directeur de cabinet.

Parmi ceux-ci, on peut citer la députée du 3ème arrondissement de Libreville, Sylvie Kotha, ou encore son collègue, le député du 4ème arrondissement de la capitale, Pierre-Séverin Ndong Ekomie.

« Les initiatives sont très diverses mais aussi très concrètes », constate un des bras droits de Brice Laccruche Alihanga. Elles vont de balayer les rues, curer les canaux, rafraîchir la peinture sur les murs des écoles, réparer les bancs publics dégradés, passer du temps avec les personnes aînés, faire du soutien scolaire pour les plus jeunes, etc.

« On sent vraiment que le citoyens, notamment les jeunes, ont conscience qu’il ne faut pas tout attendre de l’Etat », poursuit-il.

« Kennedy avait raison. Quand on se lève le matin, il ne faut pas se demander ce que son pays peut faire pour soi, mais ce que nous pouvons faire pour notre pays », explique Anthony, jeune étudiant à l’UOB, originaire de Lambaréné, qui a posté un message sur Facebook en réponse à l’appel à agir de Brice Laccruche Alihanga.

Comme lui, ils sont des milliers à l’avoir déjà fait en l’espace de 48 heures.