Gabon – RDC : « J’ai trouvé le président Ali Bongo en très grande forme » (Félix Tshisekedi)

Ali Bongo Ondimba a reçu mercredi 18 décembre à Libreville lors d'un sommet extraordinaire de la CEEAC les chefs d'Etat d'Afrique centrale dont Félix Tshisekedi (RDC, au centre), Faustin Archange Touadera (RCA, à gauche) et Idriss Déby (Tchad, de dos) © DR

Le président RD congolais faisait partie des 11 chefs d’Etats et de gouvernement présents mercredi à Libreville pour adopter une grande réforme institutionnelle destinée à changer le visage de la CEEAC.

« J’ai trouvé le président Ali Bongo en très grande forme », a déclaré hier le président Tshisekedi.

« J’avais naturellement suivi les ennuis de santé qu’il a eu l’année dernière. Mais apparemment, tout ça, Dieu merci, c’est du passé. Son énergie est intacte. Le discours qu’il a fait devant nous était limpide (…) C’est grâce à lui et à ses équipes que la réforme a pu aboutir », a poursuivi le chef de l’Etat RD congolais, investi à la présidence de son pays en janvier 2019.

L’adoption de la réfome de la CEEAC « est le fruit de quatre années de travail acharné », a fait observer hier dans son discours d’accueil le président Ali Bongo devant ses pairs. En effet, la IXème session extraordinaire du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale qui s’est tenue ce mercredi à Libreville constitue l’épilogue d’un processus amorcé en 2015 à N’Djamena (Tchad) lors d’un autre sommet au cours duquel les leaders de la CEEAC avaient manifesté leur ambition de réformer en profondeur cette organisation, réputée pour ses lourdeurs administratives. Ils avaient alors mandaté leur homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba, pour mener à bien cette tâche.

« Pour notre sous-région, il y aura un avant et un après », a indiqué hier sur sa page Facebook et son compte Twitter Ali Bongo OndimbaPour le chef de l’Etat gabonais, qui effectuait hier son grand retour sur la scène diplomatique, après un an passé à soigner les séquelles d’un AVC, « c’est sans conteste un succès personnel », comme l’a confié à La Libreville le sherpa d’un des chefs d’Etat présents aujourd’hui dans la capitale gabonaise. D’autant que, cerise sur le gâteau, c’est Libreville qui accueillera le futur siège de la commission de la CEEAC.