Gabon : Qui doit le plus d’argent à la Caisse nationale de sécurité sociale ? Voici la réponse

La Caisse nationale de sécurité sociale du Gabon © DR

Une liste a été dressée dans le cadre du rapport d’audit réalisé par le cabinet international d’audit et d’expertise comptable Natrayemis auprès de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). 

Dans le top cinq des plus mauvais élèves, ceux dont la dette vis-à-vis de la CNSS est la plus importante, figurent la mairie de Libreville (21.448.943.004 FCFA), Gabon Intérim Industrie, une société spécialisée dans la prestation de services aux pétroliers (21.081.740.196 FCFA), le Parti démocratique Gabonais (18.839.778.301 FCFA), la Société gabonaise de gardiennage (18.526.558.979 FCFA) et la Société gabonaise de transports (18.167.349.887 FCFA).

Au total, l’audit réalisé par Natrayemis révèle que 72 entreprises et administrations dont le montant de la dette est supérieur à 1 milliard FCFA (1.524.390 d’euros) doivent 259 milliards FCFA à la CNSS.

A l’inverse, parmi les entreprises et administrations les plus vertueuses, celles dont la dette vis-à-vis de la CNSS est la plus faible, on trouve l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques (1.025.570.922) et le Pari Mutuel Urbain Gabonais (1.022.730.148 FCFA).

Management complètement revu

C’est sans doute afin de relever le défi du recouvrement des cotisations, préalable au retour à l’équilibre des comptes de la Caisse nationale de sécurité sociale, que son management a été complètement revu lors du dernier conseil des ministres, jeudi 18 juillet. Nicole Christiane Asselé a été remplacée au poste de directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale par l’ancien secrétaire général de la Caisse, Romaric Ghislain Youmou Mbodot. L’opposant modéré David Mbadinga a, lui, été nommé président du conseil d’administration de cette même Caisse.

Au-delà, cette nouvelle équipe devra régler une autre question, tout aussi épineuse : celle du règlement de la question du rythme de versement des pensions aux retraités (maintien de la trimestrialisation ou retour à la mensualisation) sur laquelle Nicole Asselé s’est également cassée les dents.