Suite à la décision rendue par la Cour constitutionnelle mercredi 14 novembre, plus rien ne fait obstacle à la tenue d’un conseil des ministres en dépit de l’absence temporaire du président Ali Bongo.
C’est demain vendredi 16 novebre qu’aura lieu le premier conseil des ministres depuis l’hospitalisation d’Ali Bongo le 24 octobre dernier à Riyad en Arabie Saoudite.
Celui-ci sera dirigé par le vice-président, Pierre Claver Mangaga Moussavou. Ainsi en a décidé hier la Cour constitutionnelle, invitée à préciser le texte constitutionnel à ce sujet. M. Moussavou sera flanqué pour l’occasion des deux plus proches collaborateurs du président Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga et Jean-Yves Teale, respectivement directeur de cabinet et secrétaire général de la présidence de la République.
Cette décision, comme l’a expliqué la Cour dans ses considérants, permettra « d’assurer la continuité de l’Etat gabonais et des services publics […] en l’absence temporaire du président de la République » Ali Bongo, hospitalisé pour encore quelques jours à Riyad mais désormais en phase de recouvrement rapide de ses pleines capacités physiques, selon le corps médical.
A l’annonce de ce prochain conseil des ministres, l’un des membres du gouvernement n’a pu résister à lancer une pique à l’endroit de l’opposition et de ses relais médiatiques. « Certains s’inquiétaient du fait qu’il n’y ait plus eu au Gabon de conseil des ministres depuis trois semaines, comme si cela était exceptionnel. S’il avait pris le temps de vérifier leur propos plutôt que de faire des effets de manche, il se serait rendu compte du fait qu’il n’y a à cela rien d’anormal. En tout cas, ils n’auront plus que quelques heures à patienter car demain, ils seront pleinement rassurés », a ironisé ce ministre, réputé pour son sens de la répartie.
