Une réunion multipartite s’est tenue ce weekend entre le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé, et les parties prenantes à ce projet, inclus dans le programme d’action prioritaire du gouvernement (PAPG).
Il faut accélérer la mise en oeuvre des projets, rendre effectif leur réalisation. C’est en substance le message martelé depuis près de trois mois par la Présidence au Gouvernement.
Aucun secteur prioritaire n’y échappe. Et surtout pas l’éducation. C’est précisément afin de passer à la vitesse supérieure en matière de réhabilitation des universités et grandes écoles au Gabon que le premier ministre Julien Nkoghe Bekalé a réuni les parties concernées.
Le constat qui en ressort est unanime : les travaux n’avancent pas assez vite. Il est urgent de changer de rythme et de passer à la vitesse supérieure.
« Nous avons reçu des nouvelles orientations pour accélérer le processus afin que l’année académique universitaire puisse être engagée sous les meilleures auspices », a déclaré à l’issue de la réunion le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou.
Maître d’ouvrage, le ministre des Travaux publics a, lui, insisté sur la qualité des travaux, gage de duralité des ouvrages construits. « Nous allons mettre en œuvre des mesures pour s’assurer de la qualité de tout ce qui va être fait. Parce qu’on peut faire un édifice dans sa quantité, mais il faut s’intéresser à la question de la qualité qui nous paraît importante à l’effet de prévenir les coûts induits de réhabilitation », a indiqué Léon Armel Bounda Balonzi.
Un chronogramme d’actions devrait bientôt être établi pour reprendre les travaux et livrer les chantiers à terme, indique la Primature. Ces travaux, lancés il y a plus de six mois, permettront la réhabilitation des amphithéâtres de l’Université Omar Bongo (UOB), l’Université des sciences de la santé (USS), l’Université des sciences et technique de Masuku (USTM) et de l’École normale supérieure d’enseignement technique (Enset). Ils sont co-financés par l’Etat gabonais et l’Agence française de développement (AFD) sur la base d’une convention signée le 22 mars 2016. Leur réalisation a été confiée à l’Agence nationale des grands travaux et d’infrastructures (ANGTI) et au Programme d’investissement dans le secteur de l’éducation (PISE) initié par l’Agence française de développement (AFD).