Gabon : Présidentielle 2023, Noureddin Bongo Valentin, Brice Laccruche Alihanga, campagne de vaccination… Ali Bongo Ondimba se confie sans détours à Jeune Afrique

Le président Ali Bongo Ondimba interviewé par le journaliste de Jeune Afrique Marwane Ben Yahmed en mars 2021 à Libreville © DR

Un an et demi après avoir accordé sa dernière grande interview – c’était dans le quotidien L’Union en octobre 2019 -, le chef de l’Etat gabonais s’est à nouveau confié, longuement, dans Jeune Afrique cette fois-ci. Un entretien – à paraitre dans l’édition du mois de mars du magazine (et disponible sur son site internet) – présenté comme « exclusif et sans tabou » dans lequel Ali Bongo Ondimba répond, de façon directe et sans détours, aux (nombreuses) questions du journaliste Marwane Ben Yahmed. De son état de santé réel, sa capacité à diriger le pays et la manière dont il s’est reconstruit progressivement ; à la lutte anti-corruption, aux conséquences de la pandémie de Covid-19 ou la stratégie des autorités pour mener à bien les réformes ; en passant par la chute de son ex-directeur de cabinet, Brice Laccruche Alihanga, les nombreux changements de gouvernements et de premiers ministres, ainsi que l’ascension de son fils aîné, Noureddin Bongo Valentin, « rien n’est éludé », comme le souligne Jeune Afrique. Une interview, éloignée de la traditionnelle langue de bois qui affecte trop souvent ce genre d’exercice, qui vaut le coup d’œil. En voici un extrait.  

Jeune Afrique : Vous avez été victime d’un grave AVC en Arabie saoudite, en octobre 2018. Comment allez-vous aujourd’hui ?

Ali Bongo Ondimba: « Grâce à Dieu, je vais bien, et je tiens à remercier à nouveau les autorités des royaumes d’Arabie saoudite et du Maroc pour leur accueil chaleureux et fraternel. Je remercie également les Gabonaises et les Gabonais, qui, en pensées et en
prières, m’ont accompagné durant cette épreuve. J’ai puisé beaucoup de force dans leur soutien. Enfin, je redis merci à ma famille, tout particulièrement à mon épouse et à mes enfants, qui ont été constamment à mes côtés. Aujourd’hui, tout cela est de l’histoire ancienne. Je mène à bien ma mission de chef de l’État. J’ai même augmenté mon rythme de travail. Avec la même ambition : que la population ne manque de rien et que le pays continue à se développer. »

JA : Cette épreuve vous a-t-elle changé ?

ABO : « Forcément. Sur le plan de la santé, je prends davantage de précautions. Néanmoins, ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort et renforce votre détermination. J’ai hâte d’être de nouveau à 100 % de mes capacités, de retrouver mon élocution naturelle. Restent quelques étapes à franchir. Tout cela représente un travail quotidien, qui s’ajoute à ma charge de chef de l’État. Je dois reconnaître qu’il y a eu des moments difficiles. »

Lire l’intégralité de cette interview sur le site de Jeune Afrique.