Rose Christiane Ossouka Raponda s’est rendue ce mardi à Brazzaville, la capitale du Congo. Le chef du gouvernement gabonais participe à un colloque international à l’occasion des 60 ans des indépendances des pays d’Afrique francophone et des 80 ans de la participation des troupes africaines à la libération de la France en 1940.
La République du Congo abrite du 27 au 29 octobre la conférence internationale de Brazzaville.
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre des festivités du 80ème anniversaire du Manifeste de Brazzaville qui marque l’appel, en 1940, du Général De Gaulle, le chef de la France Libre, à la résistance contre l’Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale.
A cette occasion, le président congolais Denis Sassou N’Guesso a convié plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, mais aussi des ministres et des responsables d’institution internationale. Parmi eux, le président tchadien Idriss Deby, son homologue RD congolais Félix Tshisekedi, Joseph Dion Ngute, le premier ministre camerounais et représentant du président Paul Biya, le ministre français des affaires étrangères Jean-Yves le Drian ou encore la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo.
Le choix du président Ali Bongo Ondimba
Le Gabon, lui, sera représenté par Rose Christiane Ossouka Raponda. C’est le président Ali Bongo Ondimba, retenu à Libreville cette semaine, qui l’a lui-même choisi son porte-voix. Pour la cheffe du gouvernement gabonais, nommée en juillet dernier et première femme à occuper ce poste, il s’agit de la première sortie à l’international.
Lors de ce colloque, celle qui fut auparavant maire de Libreville, puis ministre de la Défense fera, à l’instar des autres personnalités, un discours dans lequel elle devrait évoquer les liens inextricables existants notamment entre le Gabon et la France. Deux pays dont les relations se sont nettement réchauffées depuis l’élection en 2017 d’Emmanuel Macron.
