Le 14 juillet dernier, des responsables de l’opposition réunis au sein de la plateforme Alternance 2023 (Alexandre Barro Chambrier, Paulette Missambo, Mike Jocktane, Bertrand Zibi…) avait pénétré de force dans l’enceinte du Sénat pour y improviser une conférence de presse aux accents particulièrement virulents. Parmi eux, figurait Raymond Ndong Sima. Dans un courrier daté du 3 août dernier adressé à la présidente du Sénat, Lucie Milebou-Aubusson, épouse Mboussou, l’ancien premier ministre, reconnaissant une « erreur », a tenu à présenter ses excuses.
Faute avouée à moitié pardonnée.
Dans son courrier du 3 août adressé à la présidente du Sénat, Raymond Ndong Sima fait amende honorable. L’intrusion au Sénat est une « situation déplorable qui n’est pas en phase avec les idéaux de paix, d’unité, de fraternité, de tolérance et de paix laissés par les pères fondateurs de la nation », écrit l’ancien premier ministre, reconnaissant ainsi son erreur.
Celui-ci admet par ailleurs que cette intrusion dans l’enceinte du Sénat est un bien mauvais exemple donné à la jeunesse. « La politique, c’est une confrontation de projets, non poing contre poing. Nous avons l’obligation d’instruire notre jeunesse », concède M. Ndong Sima.
Dans les rangs de la majorité, ce courrier est accueilli avec satisfaction. « L’initiative de l’ancien premier ministre, qui concourt à l’apaisement du climat politique, est à saluée. C’est tout à son honneur », commente un ministre originaire comme lui du Woleu-Ntem.
Reste maintenant à espérer qu’elle fera des émules auprès des responsables de la plateforme, tels qu’Alexandre Barro Chambrier ou Paulette Missambo.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.