Gabon : La police neutralise le gang des jeunes braqueurs des PK qui avait semé la terreur ces derniers mois

Cinq des membres du gang M12 interpellés cette semaine par la police gabonaise @ DR

La Direction de la Sûreté urbaine (DSU) de Libreville a appréhendé les membres du gang Monguengui Mboumba, alias « M12 », qui sévissaient depuis plusieurs mois dans les quartiers Malaba, PK 9, 10, 11, 12 et Bikele. Braquages à mains armées, cambriolages, vente de drogues et trafic en tous genres… tout y passait ou presque.

Joli coup de filet pour la police gabonaise. Celle-ci vient de mettre hors d’état de nuire l’un des gangs les plus dangereux des PK, quartiers situés en périphérie de Libreville, qui pourrissait la vie des habitants.

Le leader de cette bande de malfrats, un jeune gabonais de 25 ans dénommé « M12 », a été interpellé cette semaine avec cinq de ses comparses, des braqueurs dont l’age varie entre 19 et 26 ans. Il s’agit de Gaël Junior Ndong, alias Sassouké ; de Wazangouye Tonda, alias Américain ; de Bernie Zolom, alias Carter ; de Rolic Oyimbou et de Gaston Harold Ngadi, dit La vitesse.

Le chef du gang M12 @ DR

Les faits qui leur sont reprochés sont extrêmement graves : braquages avec violence, cambriolages, vente de drogues, trafics en tout genre… Le gang n’hésitez pas à blesser au couteau ses victimes et à menacer d’une arme à feu ceux qui leur résistaient.

Circonstance aggravante, l’un des membres de ce gang, Gaston Harold Ngadi, alias La vitesse, était sorti il y a tout juste quelques mois de la prison centrale de Libreville, d’où il venait de purger une peine pour détention illégale d’arme à feu. Celui-ci, cuisiné par les policiers, est rapidement passé aux aveux, détaillant par le menu aux enquêteurs les différents forfaits commis par le gang et en révélant le mode opératoire.

Ce qui n’a pas été du goût du chef de la bande du M12 qui, lors de la garde à vue, a tenté d’étrangler son comparse, le traitant de balance et lui promettant de lui « régler son compte » une fois à la prison de Gros-Bouquet où les prévenus doivent être transférés.

Une attitude pleine d’arrogance qui ne laisse d’interpeller et qui appelle une sanction aussi sévère qu’exemplaire. La peur doit changer de camp. Aux voyous désormais d’en ressentir les effets.