Très actif sur la scène nationale à l’occasion de la crise du Covid-19 et continentale avec la réforme historique de la CEEAC qu’il a menée à bien, Ali Bongo réinvestit pleinement la scène internationale à l’occasion du 75ème anniversaire de l’Organisation des Nations Unies. Après une première déclaration faite ce lundi lors du débat général en amont de l’ouverture de l’assemblée générale de cette Organisation, il prononcera ce jeudi un grand discours dans lequel il plaidera pour plus de multilatéralisme et de solidarité internationale en cette période de crise mondiale causée par la pandémie de Covid-19.
Pas de déplacement cette année à New York pour les chefs d’Etat en ce mois de septembre, moment de la traditionnelle assemblée générale de l’ONU.
C’est en visioconférence que se déroulera l’événement, d’autant plus attendu que cette année marque le 75ème anniversaire de l’Organisation onusienne, fondée en 1945 au lendemain de la Seconde guerre mondiale (1939-1945).
Si cette 75ème édition s’annonce exceptionnelle, c’est aussi en raison du contexte international marqué par la pandémie de Covid-19 qui a mis un temps le monde en arrêt.
Un événement qui, selon le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a démontré la nécessité de « davantage de multilatéralisme », à rebours des « tendances néo-isolationnistes » actuelles.
C’est ce qu’il a indiqué hier lundi 21 septembre dans sa déclaration, faite à l’occasion du débat préalable, en amont de l’ouverture de l’assemblée générale ordinaire qui a lieu ce mardi.
A l’instar des autres chefs d’Etat, Ali Bongo Ondimba prononcera jeudi 24 septembre à la tribune de l’ONU, via visioconférence, son discours.
Le numéro un gabonais, l’un des chefs d’Etat africains les plus actifs sur la scène diplomatique, y soutiendra la même ligne, à savoir, face aux périls et défis actuels qui sont en réalité planétaires (pandémie, réchauffement climatique, guerre commerciale, creusement des inégalités, terrorisme…), il est nécessaire de renforcer le multilatéralisme et d’accroître le niveau de solidarité internationale.
« Sur tous ces sujets, nous devons parler d’une seule voix car notre monde est de plus en plus inter-dépendant », a-t-il insisté sur son compte Facebook, précisant que « le Gabon, comme le reste de l’Afrique, y est pleinement disposé ».
Et le chef de l’Etat gabonais de résumer en une phrase sa position : « Face à des menaces globales, les réponses ne peuvent qu’être globales ». Un propos on-ne-peut-plus limpide.
