Les voiles gonflées par le soutien que lui ont apporté les élus de l’Union nationale (UN) de Moanda, prélude à d’autres ralliements, Paul-Marie Gondjout a fait un pas de plus vers la scission de l’UN. Jeudi 28 juillet, il s’est rendu au ministère de l’Intérieur afin de déposer le dossier de constitution d’un nouveau parti politique : l’Union nationale initiale (UNI).
Paul-Marie Gondjout a déposé les documents relatifs à la reconnaissance légale de l’Union nationale initiale (UNI), fruit de la scission au sein de l’UN, jeudi 29 juillet au ministère de l’Intérieur.
Paul-Marie Gondjout, sans doute la figure la plus populaire au sein de ce parti d’opposition, et ses partisans, ont reproché dans une missive datée du 23 juillet à la nouvelle présidente de l’UN, Paulette Missambo, sa « gestion autocratique et clanique ».
Dans cette déclaration, ils dénonçaient le fait que « la présidente Paulette Missambo se comporte non pas en tant que chef de parti politique mais confond celui-ci avec un cabinet ministériel comme certains à l’époque s’érigeaient en cellules politiques de village ou de province en écartant systématiquement ceux qui y étaient opposés ». Incisifs, ils pointaient du doigt « son absence d’esprit d’ouverture, de dialogue et de concertation, contraire à son discours de rassemblement exprimé le 10 janvier 2022 à son QG ».
L’UN, ou ce qu’il en reste, sortira très affaibli de cet épisode. Le parti dirigé par Paulette Missambo s’en relèvera-t-il ? Rien n’est moins sûr.
