Gabon : Ona Essangui et Mpaga ont « mangé » l’argent de Jean Ping, accuse l’une de ses proches

Colette Rebouka défend bec et ongle Jean Ping contre ceux qu'elle qualifie de profiteurs © DR

Dans un récent live audio sur Facebook, Colette Rebouka, une proche de Jean Ping, connue pour ne pas avoir sa langue dans la poche, a déclaré que les leaders « autoproclamés » de la société civile ont « mangé » l’argent de l’opposant avant de lui tourner le dos. Parmi ces « beaux parleurs » qu’elle dénonce, elle cite notamment Marc Ona Essangui et Georges Mpaga, présidents respectivement de l’ONG The Brain Forest et du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne Gouvernance au Gabon (ROLBG). 

C’est un crêpage de chignon comme l’opposition gabonaise, protéiforme et minée par les divisions, en offre régulièrement le spectacle.

Dans un live audio effectué récemment sur Facebook, Colette Rebouka, une proche de Jean Ping, s’en est pris vertement à ceux qu’elle qualifie de « beaux parleurs de la société civile » qui ont « mangé » l’argent de Jean Ping avant de lui tourner le dos après sa défaite lors de la présidentielle de 2016.

« Les gens qui ont mangé l’argent de l’opposition, ce sont les mêmes qui ont lâché le combat dès qu’ils ont compris que leur candidat n’allait pas adhérer au bord de mer », a déclaré cette proche de Jean Ping, pointant du doigt les leaders de la société civile qu’elle affuble de qualificatifs peu glorieux tels que « profiteurs » ou « pique-assiettes ».

Et Rebouka de citer en particulier Marc Ona Essangui et Georges Mpaga, présidents respectivement de l’ONG The Brain Forest et du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne Gouvernance au Gabon (ROLBG).

Tous deux, rappelle-t-elle, s’étaient opportunément rapprochés de Jean Ping en 2016 avant dit-elle, d’empocher son argent et de lui tourner le dos après sa défaite à la présidentielle d’août de la même année.

« Où est votre Marc Ona ? Et Georges Mpaga avec son gros ventre ? »

« Où est votre Marc Ona Essangui ? Georges Mpaga avec son gros ventre ? Ils sont où ? », a vitupéré celle qui se présente comme une résistante de la première heure et qui, dans son intervention s’en est également pris à « tous les opposants qui ont volé l’argent des Gabonais » en parlant des anciens hiérarques du PDG qui, une fois tombés en disgrâce, se sont découverts opposants.

Ces derniers temps, Marc Ona Essangui, autrefois enfant chéri des médias occidentaux avant qu’ils ne lui tournent le dos, s’est illustré par la diffusion de nombreuses fake news sur les réseaux sociaux destinées à nourrir son combat idéologique. « Il est beaucoup plus assidu sur Twitter à faire de la politique politicienne que sur le terrain pour défendre l’environnement », peste le responsable d’une ONG locale de défense de la forêt qui le juge « connecté sur les réseaux sociaux mais déconnecté des réalités du Gabon ».

Quant à Georges Mpaga, connu lui aussi pour sa propension à diffuser de fausses informations, il s’est davantage illustré depuis le début de l’année par ses déboires judiciaires que par ses combats en faveur de l’intérêt général, raillent de nombreux internautes.