« Au Gabon, il n’y a pas d’empêchement définitif du président ou de vacance du pouvoir » (Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle)

Marie-Madeleine Mborantsuo, la présidente de la Cour constitutionnelle gabonaise © DR

C’est ce qu’a déclaré la présidente de la Cour constitutionnelle à nos confrères du Monde Afrique, douchant ainsi les espoirs de l’opposition qui entend tirer profit de l’hospitalisation du président gabonais Ali Bongo Ondimba depuis le 24 octobre dernier à l’hôpital King Faisal de Riyad en Arabie Saoudite.

« En l’état, il n y a pas d’empêchement définitif ou vacance du pouvoir. Les institutions fonctionnent normalement et aucune procédure particulière n’a été mise en place pour l’instant », a indiqué Marie-Madeleine Mborantsuo dans une interview accordée à notre confrère mercredi 6 novembre.

Par cette formule, la présidente de la Cour constitutionnelle met fin aux espoirs des leaders de l’opposition, dont Jean Ping, qui comptaient bien profiter de cette séquence pour tenter de se remettre en selle après des élections législatives et locales très compliquées le mois dernier.

Cette réaction intervient au moment où de nombreuses sources, à la fois médicales et diplomatiques, indiquent que « ces derniers jours, l’état de santé du président gabonais s’est très nettement amélioré. »

Hier soir, pour la première fois depuis l’hospitalisation du président Ali Bongo, son épouse, la première dame, Sylvia Bongo Ondimba, est sortie de son silence pour remercier tous ceux qui ont manifesté leur soutien et leur sollicitude au couple depuis le 24 octobre dernier.