Mercredi 12 février, le coordinateur général des affaires présidentielles s’est rendu à Fougamou dans la Ngounié (sud-ouest du Gabon) pour visiter la centrale électrique qui sera inaugurée dans quelques semaines.
« Cette centrale permettra une meilleure desserte en énergie des populations, conformément à l’exigence du président de la République de faire de l’amélioration des conditions de vie des Gabonais une priorité, à Libreville comme à l’intérieur du pays », a indiqué sur son compte Twitter celui qui a été nommé début décembre au poste de coordinateur général des affaires présidentielles.
Ce projet, qui concerne également Lambaréné, Bitam et Mouila, s’inscrit dans un programme plus large de densification des réseaux électriques en zone rurale en vue d’une meilleure distribution pour les populations. Là précisément ou la desserte est la plus faible (moins de 30 % en moyenne) en raison des barrières naturelles (forêts denses, reliefs accidentés) ou de la faible densité de population rendant les installations difficiles à rentabiliser.
25 000 ménages gabonais supplémentaires bientôt desservis
L’ambition est de connecter l’ensemble des zones rurales, y compris les plus reculées ou les plus enclavées, au service public de l’électricité, confirme un ingénieur. Dans ces zones, il s’agit de passer d’une desserte moyenne de 30 % à 60 % à moyen terme avant d’atteindre, à plus long terme, l’objectif de 100 %, précise-t-il.
Le projet est le fruit d’un partenariat public privé (PPP) qui réunit GSEZ pour son financement, la DGE en tant que maître d’oeuvre et la SEEG à qui seront rétrocédées les infrastructures construites en qualité de concessionnaire du service public de l’électricité au Gabon. Au final, le projet impactera 25 000 ménages gabonais dans 350 villages répartis dans huit provinces (hors Estuaire).
Forte part des énergies renouvelables
Le projet réserve également une part importante aux énergies renouvelables. Outre sa dimension hydroélectrique majeure, est également envisagé « un projet de connexion du système de production d’électricité de l’entreprise OLAM avec celui de la SEEG en vue de la vente d’excédent de l’énergie électrique issu de la biomasse dérivant du procédé de transformation d’huile de palme par OLAM (utilisation des acides gras dénommés stearines comme source source d’énergie primaire propre pour la production de l’énergie électrique). »
Un sujet majeur pour le Gabon perçu comme moteur dans l’engagement écologique sur le continent africain. « Comme l’ambitionne le président de la République, le Gabon doit développer un modèle lui permettant de produire davantage d’électricité pour couvrir ses besoins tout en respectant l’environnement », a indiqué sur son compte Twitter Nourredin Bongo Valentin, tout en réaffirmant son crédo : « notre développement doit être durable et concilier social, économie et environnement. »
