Gabon : n’en déplaise « aux quelques minables et salopards tapis dans l’ombre », Brice Laccruche Alihanga « bénéficie de la confiance sans faille d’Ali Bongo Ondimba » (Michel Ogandaga)

Brice Laccruche Alihanga lors d'une réunion autour du président Ali Bongo Ondimba le 15 janvier 2018 au Palais du Bord de mer à Libreville © DR

Cette personnalité très proche d’Ali Bongo Ondimba a vigoureusement pris la défense sur sa page Facebook du directeur de cabinet du président. 

« L’homme qu’il faut à la place qu’il faut », c’est en ces termes que Michel Ogandaga a présenté Brice Laccruche Alihanga avant de lancer un avertissement ferme et sans sommation. « Aux quelques minables et autres salopards tapis dans l’ombre, vous perdez davantage votre temps, déjà misérable, dans des attaques moribondes contre le directeur de Cabinet du Président », a écrit sur sa page Facebook celui qui est l’un des plus proches conseillers d’Ali Bongo. 

« BLA, jeune homme, mais déjà très très expérimenté, et désormais grand commis de l’Etat, est un redoutable stratège, un bosseur infatigable, ultra-pressé de faire aboutir les nombreuses réformes nécessaires à l’amélioration des conditions de vie de ses compatriotes gabonais », a poursuivi M. Ogandaga.

« Depuis sa prise de fonction, le 25 août 2017, il a fait énormément bougé les lignes, bousculés les codes. Plusieurs succès ici et là sont à mettre directement à son actif », ajoute ce très proche du président Bongo citant en exemple « l’écrasante et retentissante victoire du Parti Démocratique Gabonais et de ses alliés aux élections législatives et locales ».

Michel Ogandaga termine son propos en rappelant que « BLA » bénéficie de la « confiance sans faille du Président de la République S.E. Ali Bongo Ondimba », histoire, dit-il, de « définitivement clouer le bec aux quelques malheureux salopards tapis dans l’ombre ».

Nommé directeur de cabinet de la présidence par Ali Bongo en août 2017, Brice Laccruche Alihanga, qui jouit d’une solide réputation de stakhanoviste, a accompagné la mise en oeuvre des réformes les plus ambitieuses souhaitées par le président, dont celle sur la réforme de l’Etat et de l’équilibre des comptes publics, ainsi que celle sur l’éducation visant à mettre davantage en adéquation l’offre de formation et les besoins sur le marché de l’emploi gabonais. Une problématique que l’intéressé avait largement développé dans un ouvrage paru en juillet 2016 sous le titre « L’Or Jeune ».